Chroniques du FIFAK 2005
Trois compétitions : la compétition internationale, la compétition nationale indépendants et la compétition nationale écoles !
Le cru 2005 est assez intéressant quoique j’ai relevé une prédominance des documentaires surtout dans la compétition nationale.
Le Public de Kélibia est au rendez vous, le Théâtre de plein air ne désempli pas et une tenue exemplaire des spectateurs. Je tiens à préciser que le Festival est gratuit depuis sa création, ce qui le rend très populaire chez les jeunes !
Après 3 jours de projection, plusieurs films ont retenu mon attention :
Tante Héla, du Liban, Portrait d’une libanaise muette et bossue, un personnage plein d’humour et de gaieté, la réalisatrice a mis l’accent sur la quête de l’amour du personnage et sur les questions existentielles qui la tiraillent, une sorte de Quasimodo libanaise, j’ai beaucoup aimé !
Les barbes rousses : documentaire sur les légendaires corsaires, les frères barbes rousses, leur vies et leurs périples à travers les mers ! intéressant historiquement !
Chemin d’O : Film franco turque de 26 min, une sorte de conte initiatique, ou une personne en mal de vie essaye de trouver un sens à son existence, poursuivant un rêve qui mêle le réel au songe, et qui fini par ouvrir une brèche d’espoir dans son âme ! j’ai beaucoup aimé aussi.
Voix off : du syrien Omar Malass , de 4 min, ce cinéaste de 20 ans nous présente, un mini métrage de très bon niveau, le spitch : face à lui même, par le son en un texte off poétique et par l’image en la photo de sa bien aimée, un jeune Homme Nait à la vie après avoir immergé dans le néant.
Crocs Urbains : film Tunisien, de 23 min, c’est mon coup de cœur, un documentaire poignant sur les combats des molosses dans la banlieue nord de Tunis, un documentaire très violent, impossible à voir sur une télé française, un cinéaste reporter, va l’encontre des fous passionnées par cette pratique, sorte de club privé qui organise des combat clandestins de chiens. Je salue la prestation de ma collègue et amie Dr Olfa abid qui témoigne sur les blessures graves et mortelles infligées par ce genre de combats ! Moi même quand j’ai travaillé au Kram, j’étais maintes fois confrontés à des cas desespérés de pitt bull ou Amaérican staphordshire blessés mortellement lors de tels combats ! le pire dans l’histoire c’est que seul le gagnant a droit aux soins ! c’est un film qui pose un problème majeur qui est la maltraitance des animaux !