La Fédération Tunisienne des Cinéastes Amateurs organise la 24ème Session du Festival International du Film Amateur de Kélibia FIFAK 2009 en collaboration avec le Ministère de la Culture et de la Sauvegarde du Patrimoine, et ce du 25 Juillet au 1er Août 2009 à Kélibia.
Le FIFAK est La plus ancienne manifestation cinématographique en Tunisie, c’est le Berceau de la majorité des cinéastes et techniciens de la scène tunisienne.
Le festival est un lieu incontournable de découverte de talents et de créativité artistique des jeunes dont quelques uns sont devenus célèbres à l’échelle internationale : Nanni MORETTI (Italie) – Diego RISQUEZ (Venezuela) – Sheila GRABER (GB) - Ahmed BEN KAMLA (Algérie) - Ferid BOUGHDIR (Tunisie) – Ridha El BAHI (Tunisie)… Et des invités de marques qui ont visité auparavant le Festival : Youssef CHAHINE – Marc FERRO – Alain BERGALA – Robert MALENGREAU – Michel KHLEIFI - Alfonso GUMICIO DAGRAN…
C’est La plus importante rencontre de jeunes cinéastes, cinéphiles et étudiants des écoles de cinéma en Tunisie. Le festival réunit chaque session plus de 1000 personnes entre participants au festival, membres de la fédération tunisienne des cinéastes amateurs, les étudiants des écoles de cinéma et les professionnels et invités du domaine, en plus du public estivant se trouvant déjà sur place et qui de plus en plus tente de faire concorder son séjour avec le festival.
Le festival se déroulera sur huit jours au théâtre plein air de la maison de la culture de Kélibia.
La cérémonie d’ouverture officielle aura lieu le samedi 25 Juillet 2009 au théâtre plein air.
La cérémonie de clôture officielle se tiendra le samedi 01er Aout 2009 au théâtre plein air.
Chaque soir, il y a des projections des films qui participent aux compétitions officielles.
Le festival contient les compétitions suivantes :
1- Compétition internationale.
2- Compétition Nationale et Indépendants.
3- Compétition Ecoles.
4- Compétition de Scénarios.
5- Compétition de photographies.
En parallèle aux projections officielles, le comité directeur organise chaque soir de 22h à 02h, des projections ouvertes au public à l’espace Sidi Elbahri.
Pendant la journée, il y a :
- Les débats des films
- Des ateliers spécialisés dans les différentes techniques de cinéma, vidéo et photographie animés par des experts nationaux et internationaux (professionnels et universitaires)
- Colloques, tables rondes…
- Le théâtre plein air de la maison de la culture de Kélibia : pendant 8 nuits pour 1500 personnes entre cinéphiles, Jeunes Cinéastes Amateurs, Indépendants, Etudiants des Ecoles
de Cinéma et les estivants.
- L’espace libre Café Sidi Elbahri : ouvert au public de Kélibia et les estivants se promenant sur la route du port.
- La place libre près du port : ouverte au public de Kélibia et les estivants se promenant sur la route du port.
Créée en 1961 sous l’appellation d’Association des Jeunes Cinéastes Tunisiens (A.J.C.T.), à l’époque où la Tunisie n’a pas encore réalisé son premier long métrage, elle a joué le rôle de centre de formation pour des générations de cinéastes.
Actuellement la fédération, organisation de cinéma unique dans sa structure, compte plus de 200 adhérents oeuvrant dans 16 clubs répartis sur tout le territoire tunisien. Elle assure leur formation, leur encadrement et met à leur disposition les moyens pour réaliser leur films.
La fédération oeuvre, en collaboration avec les associations similaires pour :
- L’édification d’une culture nationale et démocratique par la vulgarisation des techniques cinématographiques et la mémorisation audiovisuelle du patrimoine
- Le soutien aux mouvements de libération par l’organisation de manifestations de soutien et la diffusion des documents filmiques lors des festivals
La FTCA produit, depuis quarante ans, une vingtaine de films par an et conserve dans des conditions précaires plus de 500 films (16mm, super 8 et vidéo) dont certains ont été signés par des jeunes réalisateurs qui sont devenus aujourd’hui parmi les cinéastes tunisiens les plus célèbres.
La FTCA organise en alternance deux festivals de cinéma :
- Le Festival International du Film Amateur de Kélibia, créé en 1964, il regroupe chaque deux ans des jeunes réalisateurs en provenance d’une trentaine de pays
- Le Festival National du Film Amateur créé en 1982
La FTCA a été membre de L’UNICA de 1966 à 1989. Elle n’est revenue en son sein qu’en 2002.
En 2003 l’idée d’organiser le congrès en Tunisie est née, et la candidature de la Tunisie fut déposée en 2005. En 2007 l’organisation du congrès est attribuée à la Tunisie officiellement.
Depuis 2003, la F.T.C.A. a participé à tous les congrès de L’UNICA.
- 2003 : Pologne
L’encrier malade d’Ali Tnani
La victime (Adhahia) d’Amina Jabloun
- 2004 : Allemagne
Inhibition d’Anouar Lahouar (Médaille de bronze)
Tanhida de Selma Challouf
La cuirassée Abdelkérim de Walid Mattar (Médaille de bronze)
Café noir de Sabrine Herira
L’uniforme de Radhouane Dridi
- 2005 : Belgique
Taalila d’Anouar Lahouar (Médaille de bronze)
Le mur de Fathi Ben Slama et Ghassen Jamïa
Emotion (Wajd) de Sabrine Herira
S.L.A., ça n’arrive qu’aux autres de Ridha Ben Halima et Fethi Ben Slama
Décodons le futur de Souad Mani
- 2006 : Corée du Sud
Carapace de Sabrine Herira (Médaille de bronze, Médaille d’or au festival International de Séoul).
Crocs urbains de Marouane Meddeb (Médaille de bronze)
- 2007 : Slovaquie
Please de Kerim Yaakoubi (Médaille de bronze)
La vie en rose de Hanane Srarfi
Graine de lait…graine de vie d’Imen Nafti
L’orchestre des Nattiers de Ferid Bouslama
Sans plomb de Samy Tlili
Trans-formation de Mourad Hamzaoui
- 2008 : Tunisie (Hammamet)
Fil Conducteur de Karim Yaakoubi (Médaille de bronze)
Un menu alléchant
• Ouverture avec Gaza-Strophe, le jour d’après de Samir Abdallah et Kheireddine Mabrouk
La 24e édition du Festival international du film amateur de Kélibia (Fifak), organisée par la Ftca (Fédération tunisienne des cinéastes amateurs) en collaboration avec le ministère de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine, se tiendra du 25 juillet au 1er août et se déroulera, comme à l’accoutumée, au Théâtre de plein air de la maison de la culture de Kélibia, mais on espère dans des conditions plus confortables.
Le directeur du festival, M. Adel Abid, a annoncé, hier au cours d’une conférence de presse à El Teatro, tout le programme de cette édition.
Un Fifak désormais annuel
Annonçons d’emblée la bonne nouvelle aux jeunes cinéastes amateurs et aux cinéphiles : «De biennal, le Fifak sera désormais annuel», a déclaré visiblement heureux le directeur de la manifestation.
Passons maintenant au menu de la 24e édition qui s’avère assez riche, varié et alléchant entre compétitions internationale, nationale et d’écoles.
62 films de 15 pays d’Asie, d’Afrique et d’Europe sont en lice.
Une centaine de films en tout — y compris ceux en compétition — seront proposés au fidèle public du Fifak, soit plus de mille personnes du monde du cinéma amateur et professionnel dont 50 invités de différents pays, outre le public local.
Rencontres
et hommages
Plusieurs sections composent le menu dont une toute nouvelle se déclinant sous l’appellation : Ils ont commencé au Fifak. «Cette nouvelle section, a déclaré le directeur du festival, enrichira le programme du Fifak. Cela d’autant que son but est de célébrer la mémoire du festival et de la Ftca, à travers la projection de films de jeunes cinéastes reconnus aujourd’hui en tant que professionnels grâce à eux».
Aussi, le Fifak rendra-t-il hommage à quatre d’entre eux : Walid Tayaa et Karim Souaki (Ftca), Ridha Tlili et Bahri Ben Yahmed (école de l’Isamm) qui présentent leur film les plus récents.
Autres sections au menu : Pays à l’honneur créée en 2007 lors de la dernière édition du festival et qui a été consacrée au Liban. C’est la Syrie qui sera à l’honneur, cette année, avec la projection de sept courts métrages réalisés par de jeunes cinéastes et représentant certains aspects du cinéma syrien d’aujourd’hui.
Coup de cœur Fifak 2009 propose cinq films qui ont séduit le comité de sélection, il s’agit de Images saccadées de Habib Mestiri, un extrait d’un documentaire en finition sur l’histoire de la Ftca, Sana helwa de Léo Maria Cremona, Le temps des cerises de Robert Cremona (Liban), Dallol de Régis Etienne (Suisse) et Polo, clouny, yabloko de Shota Gamizonia (Russie).
Plusieurs rencontres avec des invités de marque du festival tels Gaston Kaboré, cinéaste burkinabé, et Sami Abdallah, cinéaste franco-égyptien, réalisateur de Gaza-Strophe, le jour d’après, film qui assurera l’ouverture du 24e Fifak. Coréalisé avec Kheireddine Mabrouk, cet opus a été tourné au lendemain du cessez-le-feu à Gaza. Il met en scène des dizaines de témoins racontant les exactions israéliennes depuis 1948 jusqu’à aujourd’hui. Autres rencontres : celle avec Kamel Touati entre scène de théâtre et plateau de tournage. Le comédien évoquera la spécificité de son riche parcours.
Le cinéma amateur d’aujourd’hui confrontera deux expériences dans le cinéma amateur à travers deux structures de deux pays différents : la Ftca et la Ffcv (Fédération française du cinéma vidéo). Une rencontre animée par Adel Abid, président de la Ftca et Philippe Sevestre, président de la Ffcv.
Enfin, la rencontre intitulée Cinéma d’animation permettra également la confrontation de deux expériences, celle de la Russie, possédant une tradition bien ancrée dans le domaine du film d’animation, et celle de notre pays, où l’on tente de faire développer ce genre. Mustapha Taïeb, côté tunisien, et Vladimir Gabyshev, côté russe, évoqueront leur expérience.
Un budget
de 50.000 dinars
Le directeur du festival a ensuite répondu aux questions des journalistes présents axées sur le budget du festival, les ateliers, les critères de sélection, les tendances thématiques de la compétition, les difficultés matérielles et logistiques, etc.
Le budget du 24e Fifak s’élève à 50.000 dinars dont 35.000 dinars alloués par le ministère de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine, 11.000 dinars par la municipalité de Kélibia et 6.000 dinars par le gouvernorat de Nabeul.
«Nous avons reçu une promesse ferme de M. Abderraouf Basti, ministre de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine, pour l’augmentation du budget du Fifak afin qu’il soit à la hauteur de ses ambitions», a indiqué le directeur du festival.
Quant aux critères de sélection, «il est clair que la qualité, l’engagement, la liberté de ton et d’opinion, la maîtrise du langage cinématographique entrent en ligne de compte», a souligné M. Adel Abid qui, sur sa lancée, a indiqué que «les tendances thématiques des films en compétition sont éclectiques tandis qu’au plan de la forme l’on constate une tendance vers les films documentaires et expérimentaux».
Pour évaluer tous ces films et distribuer toutes les récompenses entre faucons d’or et médailles, trois jurys seront à l’œuvre :
– Le jury international composé de Gaston Kaboré (cinéaste du Burkina Faso), Vladimir Gabyshev (cinéaste et producteur russe), Samir Abdallah (cinéaste franco-égyptien), Philippe Sevestre (cinéphile et cinéaste amateur) et Kamel Touati (comédien).
– Le jury national réunit Mohamed Tawfik (cinéaste irakien), Ridha Rokbani (cinéaste amateur) et Amani Boularès (journaliste).
– Le jury école est composé de Neïla Gharbi (critique), Ammar Dhaya et Amir Hamzaoui (universitaires).
Bon festival.
Samira DAMI La Presse 22/07/20019 Coordonnées
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