Arrêt sur image
Samedi soir, vers minuit, je suis parti avec mon ami Wess faire une partie de chasse, une chasse particulière une chasse d’images.
Je voulais prendre une photo nocturne de notre majestueux Fort de Kélibia illuminé depuis deux jours par des projecteurs qui mettent en valeur sa splendeur, ce monument historique vieux de presque trois milles ans a été enfin mit en valeur et je voulais à tout prix le photographier.
Ce n’était pourtant pas si simple, pour faire une prise de vue de nuit il fallait trouver un endroit non pollué par la lumière, un endroit qui évite les habitations, un endroit qui nous offre un bon angle de shoot et qui fera ressortir la beauté de notre fort ! Pourtant c’est quasiment une mission impossible puisque les hautes constructions et les réverbères qui diffusent une lumière jaune nous polluaient la photo !
Loin d’être découragés nous fîmes une expédition dans les derniers champs au pied du fort sous une pluie fine et dans des pistes boueuses, ont était très amusés par cette virée et surtout obstinés de faire une très belle Prise !
Après plus d’une heure dans les champs coté est, on s’est rappelé d’un excellent endroit coté ouest, sans perdre de temps on ressort des champs boueux et on revient sur la route qui mène au port !
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Je roulais doucement, Wess évaluait les photos prises avec un regard critique, je m’arrête à un stop pour m’engager sur la double voie qui mène au port, j'attendais le passage d’une voiture pour m’engager…mais a ce moment, mon attention fut attiré par quelque chose au milieu de chaussé en plein croisement à 20 mètres… c quoi ? Une mobylette ? Un homme ? Un accident ? je m’avance doucement avec la voiture, je m’approche…oui c’est un homme étendu sur la chaussée qui bougeait a peine son bras…j’arrête la voiture, je mets les feux de détresse, on descend, je me dirige vers le malheureux, il était a terre, avec une jambe cassée et ivre mort, wess appelle le Samu, un taxi s’arrête, c’est alors que je réalise que sous la mobylette il y’ avait une autre victime inanimée, la situation devenait grave, les secondes comptent…le taxiste me rejoint et tous les deux on a commencé a dégagé doucement la mobylette, un passant sourd muet se joint à nous pour décoincé la pédale, l’homme gémit, l’autre plus éveillé nous priait d’éloigner la mobylette de l’endroit de l’accident parce qu’elle n’est pas assurée, le deuxième gémit encore, quelques badauds s’approchent, des voitures venant dans les deux sens commencent à s’arrêter, la deuxième victime avait a priori une fracture du fémur, j’étais à deux mètres …C’est alors que se produit quelque chose d’inattendu, une estafette blanche wolswagen, arrive sur nous, elle roulait doucement et se dirige droit sur l’homme qu’on venait de dégager, elle ralenti, ralenti, ralenti, je commence à crier de s’arrêter, tous le monde essaye de l’arrêter…je croise le regard du chauffeur,un homme, cheveux grisonnants, regard malsain…sans se soucier, il roule sur en plein sur la victime comme s’il roulait sur un chat mort et au lieu de s’arrêter il choisi d’accéléré et de s’enfuir en renversant complètement la victime …c’était tellement irréel, tellement inattendu, tellement horrible que nous sommes restés figés en place incapable de réagir pendant une éternité de millisecondes pendant la quelle le chauffard avait prit le large…le « ayye » inaudible que la victime laissa échappé nous réveilla de notre torpeur…J’avais noté la moitié de son numéro car la plaque était très sale et personne d’autre n’a relevé le numéro, une voiture se lance à sa poursuite, moi je prend un raccourci a gauche mais manque de bol il prend a droite et sème ses poursuivants…je reviens sur place, le SAMU et la police étaient déjà la !
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la morale : un malheur ne vient jamais seul!
la morale en arabe: elli borjou bel mramma ybet fi stal baghli!
On rentre et sur le chemin du retour on réussit à prendre un bon cliché du fort illuminée !
