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LE FOND DE L'AME - Page 2

  • The day after dying

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    t'es la...vivant...ton cœur bat...tu respire...t'es la en lutte conte mère nature...affaibli...meurtri...ton cœur hésite a battre...tic...tac...tic...tac...tic...t ac...tes neurones comptent les secondes...t'es toujours la...t'es un survivant...t'es plus la...tu es plongé dans ton inconscient...en guerre contre tes peines...pas facile de les tuer...c'est la danse des morts...les spectres illuminent le néant avec leur noirceur...tu cherche à t'y extirper...tu cherche à arracher un souffle...tu cherche à transpercer l'air qui t'emprisonne...tu cherche a y croire...croire encore à la vie...à ta vie...mainte fois tournée en dérision...insultée...haïe pour un oui pour un non...clic...clac...le verrou tombe...les vagues bleues de ton âme jaillissent de ton essentiel et vont transpercer le néant qui t'enveloppe...

    …aie…j’ai mal…j’ai réellement mal…je crie…je crie…un cri qui jailli du fin fond de mon être…un cri chargé de colère…un cri chargé d’amertume…un cri animal…un cri venu d’outre monde…un cri de désarroi…d’incompréhension…de lassitude…
    Avec ce cri…mes sentiments se libèrent…mes idées s’éparpillent…mon être se dissipe…le temps d’un instant…le temps de l’expiration…le temps d’un battement d’aile d’un papillon vivant en Calédonie. Le temps s’arrête…mon sang se fige dans mes veines…le temps d’une expiration…puis j’implose, mon cœur se gonfle, se congestionne, se serre…avant que d’exploser transpercé par un pieu de chagrin…je perd mon sang…je perd mon fluide vitale…des frissons me parcourent, je ne sens plus mon corps…je suis gelé..j’ai froid…un froid glacial..un froid mortel..un froid noir !
    non mon heure n'a pas encore sonné, elle était la, elle...grand E double ailes...elle me berçai..lueur d'espoir dans ce néant absurde...j'étais gardé par un ange...un dernier baiser...une dernière entrainte
    Mes paupieres se ferment…ma respiration se ralentie..ma fièvre tombe mes délires se calment...mes yeux s'ouvrent...un autre jour commence..je me rendors
  • Noirceur des coeurs brulés...

    La pluie

    Fine...légére...

    elle leche mon visage...

    ...

    Piégé…je marche…sous la pluie

    Sans parapluie…

    je marche

     Je regarde le ciel

     Des larmes aux yeux…

    une frayeur…la peur!

    Tout est gris…

    un gris très sombre…

    un gris noir

    Noirceur des cœurs brûlés

    J’avance…

    des pas lourds…

    de plus en plus lourd

    J’ai de la peine pour marcher…

    Chaud…un liquide chaud…mon liquide

     Ma main essaye de le contenir

    Je continue de me vider...

     Mes pensées se dissipent…

    la peur…

    la peur…

    la peur!

     Le jeu de ma vie Se déroule comme un film

    Un mal de tête, J’ai chaud, Ma gorge se resserre ,

    J’étouffe!

    Des sueurs froides…

    Envie de crier

    envie d’en finir

    Je ne sais plus pourquoi?

    ....

    Elle était la

    Sorti de nulle part

    Elle, la même.. 

    Même sourire

    Même regard poignard

    Elle joue avec moi

    Elle veut m’achever

    Elle n’a pas hésité  

    m’a plante comme un vampire assoiffé de sang

    Je n’ai pas pu esquiver

    Elle était rapide…précise…glaciale.

    Un éclair, J’ai vu un éclair

    Le monde s’est brisé

    Des morceaux De vies et de morts

    Piège

    Elle m’a piège

    Elle me lance un regard

    De pitié ? D’amertume ?

    De victoire ? ….

    Elle s’éloigne

    Un dernier regard

    Elle disparaît

    …..

  • Il pleut au paradis

    Il pleut au paradis...

    Je me glisse sous la douche…

    Il est est 5h passée du matin

    Je n’ai pas encore sommeil…

    L’eau coule sur mon visage…

    Mes pensées se regroupent pour former des petites réflexions… Ces derniers temps,je pense de moins en moins…plus il y’a du travail… plus je pense moins… plus je suis occupé…plus je pense moins…le seul moment ou je me retrouve seul pour penser c’est dans l’eau…en nageant...des moments volés…des moments de pur plaisir…mais aussi parfois tellement douloureux…

    Regarder en face son existence…sonder son âme…jusqu’au plus profond de ses recoins…accepter ses erreurs, ses échecs,ses incertitudes…ses maladresses…mais aussi ses reussites et ses satisfactions...!

     

    Je ne sais plus ou je suis…moi aussi je suis emporté par les flots comme tout le monde… Tout le monde essaye d’échapper à ses pensées…ne pas les confronter…se voiler le regard face à la réalité…chacun à sa façon…l’essentiel c’est de ne pas se retrouver seul à seul face à son existence…étudier…travailler…bloguer…chatter…danser…regarder la télé…jusqu'à l’épuisement total…puis dormir et encore dormir…ainsi on évite la confrontation…ainsi on peut gagner du temps…et si par malheur le sommeil ne vient pas…on commence alors à compter…pas les moutons mais l’argent, les crédits, les créances, les achats…jusqu'à l’épuisement puis on dort ! Je ne sais pas si le genre humain aura  encore un cerveau dans le future ou une sorte de disque dur qui ne sert qu’a accumuler les informations…on n’arrive plus à méditer car tout simplement on est submergés par des flots d’informations, de films, de musiques, d’odeurs,de visuels…on est tout simplement drogués par notre mode de vie moderne… !

     

    Ceci dit, je suis plutôt du genre à prendre les choses de face surtout quand il s’agit de mon existence… je ne sais pas si j’avais toujours fait les bons choix ou non, je sais simplement que je devais prendre des choix et je l’ai fait et je ne dois pas regretter…même si ces choix vont à l’encontre de mon cœur…même si ces choix vont à l’encontre de ma raison…même si ces choix vont à l’encontre de la société ou je vis…

     J’ai 31 ans…j’ai passé la moitié de mon existence à essayer de comprendre les choses…et a ce stade je n’ai encore rien compris !

     Pourquoi c’est si compliqué ? Pourquoi les choses ne vont jamais comme on veut ? Pourquoi il faut batailler pour l’amour et Tuer pour la paix ?

    ….

    J’ouvre mes yeux…

    Mes idées me fuient…

    Comme si elles n’ont jamais existés !

  • Révélation de l’au-delà

    Je ne peux décrire l’état qui me prend quant je suis touché par la vérité de quelqu’un… !
    C’est une sensation étrange agréable et intrigante, j’ai même appris à discerner entre les individus ceux qui m’inspirent du premier contact et ceux difficiles à cerner ! une sorte de 6ème sens !
    Je suis prétentieux…
    Ça vient comme ça, à l’improviste et sans préavis… je sens en premier les angoisses et les peurs ensuite les rêves et les objectifs !
    Je me regarde dans le miroir et je me vois !

    Je ne vis pas pour bouffer, je ne vis pas pour travailler, je ne vis pas pour étudier, je ne vis pas pour aimer, je ne vis pas pour frimer, je ne vis pas pour l’argent…je vis pour VIVRE et tout ce que je viens d’évoquer ce ne sont que des détails qui améliorent, facilitent et épicent mon quotidien dans cette vie !

    En effet, Mon seul et unique objectif, c’est rester intègre vis à vis de moi même et de mon entourage…
    Suis je normale de penser ainsi, peut être je suis un marginal ,peut être je suis dans le tort, je ne sais plus ou suis je réellement…j’exagère un peu je crois…cette foi absolue dans ma bonne étoile, cette logique de gagnant que je prône…me serait elle fatale ????
    Je ne sais plus…j’ai la prétention de provoquer des gens normaux, qui ont les pieds sur terre qui ne se posent aucune question dans leur foutue vie, mais pour qui je me prend ?? pour le messie ?
    J’ARRETE, oui j’arrête de me prendre la tête avec des histoires qui ne sont pas les miennes, de m’introduire dans le moi intime de ces personnes simples et rationnelles !
    QUI ? qui m’a nommé avocat du rêve, défenseur des légendes personnelles et inquisiteur des mois rationnels !
    Je me DETESTE !

    Je suis dans le néant, le néant parfait…entouré d’une chape d’émoi, mon être s’élève … j’ai peur… je quitte mon enveloppe charnelle, je sens le bruit de mon cœur qui s’estampe, s’aminci et disparaît, je ne suis plus… ! qu’est ce qui se passe ? je n’arrive plus à respirer…je ne respire plus et pourtant… je pense, mon esprit est intact, incrédule mais intact…suis je mort ? ça ne peut être vrai !
    Une éternité…j’erre ! je continue ma quête, ma quête de l’absolue ! je crois que suis perdu…je suis seul, une solitude en plomb, une solitude infernale ! je tremble, mon être tremble ! y’a t’il une voie d’issue, y’a t’il une finalité ?
    Je refuse cette idée de la disparition, je ne peux disparaître sans avoir accompli ma mission sur terre, je ne peux pas être effacer ainsi de cette vie sans avoir émis une seule objection… c’est ma vie et je dois dire mon mot en ce qui la concerne !N’EST CE PAS ?
    Ma pensée reste sans écho ! puis une chose incroyable survient, ma pensée commence à se dissiper, mon être se disloque, mes souvenir s’effacent sans laisser de traces, je deviens incohérent et puis…comme c’est étrange je n’ai plus peur…je suis serein…une dernière pensée…le NEANT PARFAIT !
    Etait ce un millième de seconde en temps de vie… ce fut une éternité en temps de MORT !


    Le 17 septembre 2003

     

    MON PREMIER POST LE 28/02/2005

    voici les Commentaires reçus ;)

  • REGARD POIGNARD

    je me trouve une place pour ma vieille voiture, une cour de chantier…elle va bien avec le décor…je l’encastre bien, entre une bétonneuse rouillée et un lit tamis…j’arrive à entrebâiller ma portière, à m’extirper de l’habitacle…je m’éloigne un peu puis je me retourne pour observer la composition, un bout de parking, l’obscurité atténuée par un réverbère au bout de la ruelle, une musique assourdissante qui émane d’un bâtiment désaffecté, un boumzioued qui résonne dans les locaux déserts avant de s’engouffrer par les petites fentes en briques rouges qui ont remplacé les fenêtres…la bétonnière rouillée posée sur un tas de gravas comme une relique de la première guerre, témoignant des épreuves de sa vie…ma pauvre voiture, immaculée de boue, fatiguée par le temps … un lit en fer qui sert de tamis, il a du connaître ses heures de gloire, d’amour,de bonheur,de pauvreté avant d’échouer ici…que peut il nous raconter s’il pouvait parler ?...des pas lourds derrière moi, la curiosité d’un ouvrier me ramène à la réalité, il toussote, une tige dans sa main, la met dans sa bouche, la roule avec ses lèvres, sa main gauche tire un briquet de l’une de ses poches… allume sa tige… tire une taffe, me regarde du coin de l’œil puis s’évanoui dans l’obscurité…il fait un peu frais, je presse le pas,j’atteins le local, j’entre, la musique me parvient aux oreilles, une salsa, je monte les grands escaliers qui mènent au bar, le volume augmente, je m’imbibe des sons…une ambiance enfumée…je suis emporté…les odeurs viennent à mon encontre…des odeurs familiers mais tellement différentes des bouzes de vaches…un mélange de Gucci,de prada, de yve saint Laurent,de bières,d’alcools,de cigares et de sueur…tout se mélange, tout s’imbrique, une odeur unique…l’odeur de la nuit, l’odeur du fric, l’odeur de l’interdit…

     

    Je me fraye un chemin…envoûté par la musique…j’atteint la piste…je cherche une cavalière…une femme…assise sur un mini tabouret tel une reine sur son trône…un visage angélique…un regard poignard…on croise les fers…elle vient vers moi…se donne…je prends…sa main dans la mienne…son corps face au mien…son regard m’envoûte…elle s’invite dans mon monde…Tendue…son corps ne suit pas…elle résiste…elle se débat…désolé c’est moi qui mène la danse…un premier tour, un deuxième puis tout s’enchaîne…sa crispation se dissipe peu à peu…ses mouvements deviennent de plus en plus souples, de plus en plus fluide…elle se laisse guidée…elle savoure le piège…elle a perdu tout ses repères…sauf un seul…moi…son partenaire…autour duquel elle tourne…tel la terre autour du soleil…elle savoure encore…la musique change…une batchata…c’est pas mon fort…mais j’adore…nos corps s’attirent…je sert ma prise contre son dos, ses seins se collent contre mon buste son visage au creux de mon coup, son souffle contre ma peau…elle ferme ses yeux…elle s’abandonne…je ferme les yeux…je respire son odeur…la danse peut commencer…on quitte notre dimension…on devient un seule entité…nos corps imbriques, nos odeurs mélangées, un seul tempo nous fait balancer…tout s’estampe…le monde, les bruits, les odeurs, les danseurs…plus rien n’existe,on transcende,on s’enivre, la musique nous entraîne, l’envie nous prend...une transe…un état second…le morceau s’arrête…un dernier regard brutal…un dernier tombé…nos corps se séparent…nos regards se croisent une dernière fois, la plénitude …une hésitation…nos corps s’éloignent…je la suis du regard…je reprend mon manteau…je ne la vois plus…elle a disparu…elle n’existe plus…elle n’a jamais existée…ce n’était qu’une enterloupe de l’esprit…je redescend les escalier…encore porté par l’ivresse de l’instant…je sors…la brise du petit matin m’accueille…je retourne vers ma sculpture éphémère…la bétonnière, le lit et ma vieille voiture…