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  • Il y'a des jours comme ça...!

    Il y’a des jours comme ça…tout va mal..du réveil jusqu'à minuit…tout va de travers…tout te tombe dessus…comme ça sans préavis…la guigne totale…la tienne…et celle des autres aussi…il y’a aussi des jours ou physiquement t’es amoindri…trop de boulot…trop de stress…trop d’énervement…un doigt qui fait mal…un muscle froissé…un coude en compote…Il y’a aussi des jours ou tu cherche à parler à quelqu’un …pour partager un malaise…pour se débarrasser d’un mal être…pour vider son cœur…pour se rassurer…pour se sentir aimé…et tu n’y arrive pas…un crédit épuisé…la charge à plat…loin du tout…son téléphone éteint ou hors réseau…il y’a aussi des jours…ou un ami en mal d’être t’appelle…vient à toi…cherche à trouver le réconfort…cherche un conseil…cherche un ami…et toi tu n’y peux rien car toi-même t’es aussi mal que lui…peut être pire…il y’a aussi des jours ou ton supérieur…ton boss…ton inspecteur…ton collègue…ta secrétaire…te fait sortir de tes gants…te fait bouillir ton sang…te fait préméditer un assassinat…tout ça par sa bêtise…sa bassesse…son pouvoir…son incapacité ou sa nonchalance…il y’a des jours ou t’as besoin de tendresse…de calins…d’amour…t’as besoin d’être avec ton amour…ton conjoint…ta sœur…ta maman…mais personne n’est là !

    Il y’a des rares jours…ou tout ça arrive…en même temps…avec une synchronisation diabolique…tu te retrouve happé dans un tourbillon d’événements, de situations, de sentiments, de paradoxes, de frustrations, de colères…

    Tu te réveille.. dés le début tu sens que c’est une mauvaise journée…un café brulant…le réveil qui ne sonne pas…le chauffe bain en panne…un œuf pourri…une tartine qui tombe par terre sur son coté beurré…ton petit doigt encastré sous la porte…la batterie de ta voiture qui rend l’âme…le bus qui n’arrive pas à l’heure…pas un seul taxi de libre…ta copine te fait la gueule…pas de carte de recharge pour ton téléphone…ta copine te fait doublement la gueule…tu te fais piqué ton portable…tu te fais insulté par un chauffard…tu rate ta station…ton inspecteur débarque…t’es en retard au boulot…ton boss te passe un savon…tu marche sur une crotte molle…tu glisse sur le verglas…tu te fais mal…tu éclabousse tes vêtements…le distributeur ne marche pas…il n’a pas de place de parking…t’as voiture « tetchinguel » à la fourrière…grève des transports…tu rate ton déjeuner avec ta copine…elle te fait triplement la gueule…un déluge s’abat du ciel et t’as pas de parapluie…t’es mouillé jusqu’a l’os..tu t’abrite sous une porche tu te fais viré par un clochard…et la tu commence à réaliser…qu’il y’a quelque chose qui ne tourne pas rond…tu regarde le ciel et tu te crois victime d’une conspiration cosmique…le doute ronge ton être…t’as plus confiance…tu crois que ta femme te trompe…ton inspecteur veut te nuire…ton collègue te sabote…ton voisin veut tuer ton chien…ta famille ne t’aime pas…ton comptable t’arnaque…tu te sens vieillissant…tu te sens en perte de vitesse…tu sens que t’as raté ta vie…trop de mauvais choix…trop de mauvais coups…trop de temps perdu…tu pense à ton premier amour…à ta première aventure…à ton rêve de toujours…sous la pluie…le tonnerre et les eclairs…tes pas te portent au port…tu reste debout…sans un mouvement…contemplant un voilier…rêvant d’aventures..d’iles vierges…de sable blanc et de danseuses indigènes…la nuit t’enveloppe…le gardien du port te chasse…personne ne te prend en stop…tu marche au bord de la route…tes mauvaises pensées sont ton seul compagnon…t’as tant besoin de te retrouver chez toi…prendre une douche brulante…te changer…et glisser sous la couette avec l’être élu de ton cœur…Tu arrive enfin chez toi…tu ne retrouve pas tes clefs…tu casse un carreau…te te coupe la main…tu cherche à allumer la lumière…pas d’électricité…pas d’eau chaude…tu te rappelle les factures impayés…tu es a bout de nerf…seul..dans le noir…dans le froid…ta copine t’appelle sur le fixe et te dit que tout est fini entre vous…tout simplement car elle était mal…qu’elle avait besoin de toi et que tu n’étais pas la pour elle…elle ne veut rien entendre…la clé de voute de ton existence est retirée…tout s’ecroule autour de toi…tes nerfs lâchent et tu te fond en larmes…une tempête de larmes…de cris…de tonnerres et d’éclairs…tu implore le ciel pour que tout ça s’arrête…Tic…tac…tic…tac…l’horloge du mur sonne douze coups…Minuit…zéro…zéro…

    Tu croise les doigts…tu t’abandonne à morphe…en espérant que le jour d’après soit mieux que celui d’avant !

  • le chasseur des mauvais rêves

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    Je suis allongé sur mon lit…l’âme meurtri…je ferme les yeux et je n’entends que la douce valse de la Pluit …Mon âme s’égard dans les méandres de l’oubli…

    Un totem au dessus de ma tête…une sculpture éphémère…les souvenirs me submergent…les larmes me noient…un été pas si loin…une chaleur torride…une plongée dans le grand bleu…des éclats de rires…une quête particulière…du vert, du rose et de l’arc en ciel…une danse aquatique, fluide, hydroponique…la danse des dauphin !

    Un totem de squelettes…suspendu dans le vide…par des fils invisibles...étrange sépulture pour des êtres épineux…totem fait par amour…par passion…dans le secret…un cadeau inanimé…magique…mystérieux…un chasseur de cauchemars et de mauvais rêves…le chasseur de l’oubli !

    Je ne cesse de l’observer…il ne cesse de bouger…un équilibre imparfait…tel le balancier du temps éternel…je retiens mon souffle…mon corps se relâche…mes muscles se desserrent, le battement de mon cœur se ralentit…je suis comme hypnotisé…

    Fermer les yeux, respirer un grand coup puis plonger dans le plus profond de son être, se débarrasser de ses peurs, de ses complexes et de son enveloppe charnelle…se sentir léger, aérien et céleste…s’envoler, s’évaporer et se dissiper…pour ne plus être… !

    Ne plus être…ne plus être… sans elle… !

    .....


     

  • The day after dying

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    t'es la...vivant...ton cœur bat...tu respire...t'es la en lutte conte mère nature...affaibli...meurtri...ton cœur hésite a battre...tic...tac...tic...tac...tic...t ac...tes neurones comptent les secondes...t'es toujours la...t'es un survivant...t'es plus la...tu es plongé dans ton inconscient...en guerre contre tes peines...pas facile de les tuer...c'est la danse des morts...les spectres illuminent le néant avec leur noirceur...tu cherche à t'y extirper...tu cherche à arracher un souffle...tu cherche à transpercer l'air qui t'emprisonne...tu cherche a y croire...croire encore à la vie...à ta vie...mainte fois tournée en dérision...insultée...haïe pour un oui pour un non...clic...clac...le verrou tombe...les vagues bleues de ton âme jaillissent de ton essentiel et vont transpercer le néant qui t'enveloppe...

    …aie…j’ai mal…j’ai réellement mal…je crie…je crie…un cri qui jailli du fin fond de mon être…un cri chargé de colère…un cri chargé d’amertume…un cri animal…un cri venu d’outre monde…un cri de désarroi…d’incompréhension…de lassitude…
    Avec ce cri…mes sentiments se libèrent…mes idées s’éparpillent…mon être se dissipe…le temps d’un instant…le temps de l’expiration…le temps d’un battement d’aile d’un papillon vivant en Calédonie. Le temps s’arrête…mon sang se fige dans mes veines…le temps d’une expiration…puis j’implose, mon cœur se gonfle, se congestionne, se serre…avant que d’exploser transpercé par un pieu de chagrin…je perd mon sang…je perd mon fluide vitale…des frissons me parcourent, je ne sens plus mon corps…je suis gelé..j’ai froid…un froid glacial..un froid mortel..un froid noir !
    non mon heure n'a pas encore sonné, elle était la, elle...grand E double ailes...elle me berçai..lueur d'espoir dans ce néant absurde...j'étais gardé par un ange...un dernier baiser...une dernière entrainte
    Mes paupieres se ferment…ma respiration se ralentie..ma fièvre tombe mes délires se calment...mes yeux s'ouvrent...un autre jour commence..je me rendors
  • La guerre des mots

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    J'ai découvert la semaine derniere ce site, la guerre des mots, il s'agit d'un recueil de texte en ligne, une sorte de flicker mais pour les écrits. du texte rien que du texte, pas de photos ni de maquillage.

    j'ai commencé par mettre mes anciens posts de mon blog et trés vite je me suis pris au jeu, la plupart des inscrits sont des plumes et leurs commentaires assez pertinents. mes fautes d'orthographes et de style ne passent pas inaperçus;)

    je vous invites à me rejoindre, ce site est aussi rémunéré pour celui ou celle qui l'interresse, plus vos textes sont populaires plus vous gagnez de l'argent le principe est trés simple;) . ce n'est pas le plus important mais c'est bon à savoir;) 

    Voici le lien pour ma page, visitez la et biensur votes pour moi, c'est de la promo mais je le merite non? ;)

    http://www.laguerredesmots.com/Adib

  • REGARD POIGNARD

    je me trouve une place pour ma vieille voiture, une cour de chantier…elle va bien avec le décor…je l’encastre bien, entre une bétonneuse rouillée et un lit tamis…j’arrive à entrebâiller ma portière, à m’extirper de l’habitacle…je m’éloigne un peu puis je me retourne pour observer la composition, un bout de parking, l’obscurité atténuée par un réverbère au bout de la ruelle, une musique assourdissante qui émane d’un bâtiment désaffecté, un boumzioued qui résonne dans les locaux déserts avant de s’engouffrer par les petites fentes en briques rouges qui ont remplacé les fenêtres…la bétonnière rouillée posée sur un tas de gravas comme une relique de la première guerre, témoignant des épreuves de sa vie…ma pauvre voiture, immaculée de boue, fatiguée par le temps … un lit en fer qui sert de tamis, il a du connaître ses heures de gloire, d’amour,de bonheur,de pauvreté avant d’échouer ici…que peut il nous raconter s’il pouvait parler ?...des pas lourds derrière moi, la curiosité d’un ouvrier me ramène à la réalité, il toussote, une tige dans sa main, la met dans sa bouche, la roule avec ses lèvres, sa main gauche tire un briquet de l’une de ses poches… allume sa tige… tire une taffe, me regarde du coin de l’œil puis s’évanoui dans l’obscurité…il fait un peu frais, je presse le pas,j’atteins le local, j’entre, la musique me parvient aux oreilles, une salsa, je monte les grands escaliers qui mènent au bar, le volume augmente, je m’imbibe des sons…une ambiance enfumée…je suis emporté…les odeurs viennent à mon encontre…des odeurs familiers mais tellement différentes des bouzes de vaches…un mélange de Gucci,de prada, de yve saint Laurent,de bières,d’alcools,de cigares et de sueur…tout se mélange, tout s’imbrique, une odeur unique…l’odeur de la nuit, l’odeur du fric, l’odeur de l’interdit…

     

    Je me fraye un chemin…envoûté par la musique…j’atteint la piste…je cherche une cavalière…une femme…assise sur un mini tabouret tel une reine sur son trône…un visage angélique…un regard poignard…on croise les fers…elle vient vers moi…se donne…je prends…sa main dans la mienne…son corps face au mien…son regard m’envoûte…elle s’invite dans mon monde…Tendue…son corps ne suit pas…elle résiste…elle se débat…désolé c’est moi qui mène la danse…un premier tour, un deuxième puis tout s’enchaîne…sa crispation se dissipe peu à peu…ses mouvements deviennent de plus en plus souples, de plus en plus fluide…elle se laisse guidée…elle savoure le piège…elle a perdu tout ses repères…sauf un seul…moi…son partenaire…autour duquel elle tourne…tel la terre autour du soleil…elle savoure encore…la musique change…une batchata…c’est pas mon fort…mais j’adore…nos corps s’attirent…je sert ma prise contre son dos, ses seins se collent contre mon buste son visage au creux de mon coup, son souffle contre ma peau…elle ferme ses yeux…elle s’abandonne…je ferme les yeux…je respire son odeur…la danse peut commencer…on quitte notre dimension…on devient un seule entité…nos corps imbriques, nos odeurs mélangées, un seul tempo nous fait balancer…tout s’estampe…le monde, les bruits, les odeurs, les danseurs…plus rien n’existe,on transcende,on s’enivre, la musique nous entraîne, l’envie nous prend...une transe…un état second…le morceau s’arrête…un dernier regard brutal…un dernier tombé…nos corps se séparent…nos regards se croisent une dernière fois, la plénitude …une hésitation…nos corps s’éloignent…je la suis du regard…je reprend mon manteau…je ne la vois plus…elle a disparu…elle n’existe plus…elle n’a jamais existée…ce n’était qu’une enterloupe de l’esprit…je redescend les escalier…encore porté par l’ivresse de l’instant…je sors…la brise du petit matin m’accueille…je retourne vers ma sculpture éphémère…la bétonnière, le lit et ma vieille voiture…