t'es la...vivant...ton cœur bat...tu respire...t'es la en lutte conte mère nature...affaibli...meurtri...ton cœur hésite a battre...tic...tac...tic...tac...tic...t ac...tes neurones comptent les secondes...t'es toujours la...t'es un survivant...t'es plus la...tu es plongé dans ton inconscient...en guerre contre tes peines...pas facile de les tuer...c'est la danse des morts...les spectres illuminent le néant avec leur noirceur...tu cherche à t'y extirper...tu cherche à arracher un souffle...tu cherche à transpercer l'air qui t'emprisonne...tu cherche a y croire...croire encore à la vie...à ta vie...mainte fois tournée en dérision...insultée...haïe pour un oui pour un non...clic...clac...le verrou tombe...les vagues bleues de ton âme jaillissent de ton essentiel et vont transpercer le néant qui t'enveloppe...
…aie…j’ai mal…j’ai réellement mal…je crie…je crie…un cri qui jailli du fin fond de mon être…un cri chargé de colère…un cri chargé d’amertume…un cri animal…un cri venu d’outre monde…un cri de désarroi…d’incompréhension…de lassitude…
Avec ce cri…mes sentiments se libèrent…mes idées s’éparpillent…mon être se dissipe…le temps d’un instant…le temps de l’expiration…le temps d’un battement d’aile d’un papillon vivant en Calédonie. Le temps s’arrête…mon sang se fige dans mes veines…le temps d’une expiration…puis j’implose, mon cœur se gonfle, se congestionne, se serre…avant que d’exploser transpercé par un pieu de chagrin…je perd mon sang…je perd mon fluide vitale…des frissons me parcourent, je ne sens plus mon corps…je suis gelé..j’ai froid…un froid glacial..un froid mortel..un froid noir !
non mon heure n'a pas encore sonné, elle était la, elle...grand E double ailes...elle me berçai..lueur d'espoir dans ce néant absurde...j'étais gardé par un ange...un dernier baiser...une dernière entrainte
Mes paupieres se ferment…ma respiration se ralentie..ma fièvre tombe mes délires se calment...mes yeux s'ouvrent...un autre jour commence..je me rendors