Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LE FOND DE L'AME - Page 3

  • DELIRIUM


    Tommy Emmanuel - angelina

    Je suis allongé dans mon lit…je viens de prendre une douche…une longue douche…il est 2h du matin…j’étais debout…immobile sous le jet d’eau…mon esprit en ébullition…mon âme en perdition…mon être en décomposition…je cherchai…je cherchai…à recoller les morceaux…à calmer mon désarroi…à éteindre l’incendie…l’eau noyait mes cheveux…flouait ma vue…enveloppait mon corps…je me sentais coupé du monde réel…comme si j’étais de l’autre coté d’un miroir…simple reflet de la réalité …ma réalité …absurde et incohérente …Combien de temps je suis resté immobile…Difficile à dire…

    J’essayai de mettre de l’ordre dans mes pensées…tout est désordonné dans mon esprit…je doit m’arrêter pour tout ranger et mettre de l’ordre…3 ans déjà…le temps passe vite…3ans depuis mon dernier arrêt…le temps passe si vite…au dernier arrêt j’avais pris mon temps…et plus que mon temps… il le fallait bien…j’étais à un croisement important de ma vie…il ne fallait pas se tromper sur mes choix …suivre mon instinct…foncer tête baissée dans l’arène de la vie réelle…plonger en apnée…

    Je suis méloncolique depuis quelques temps…un cycle de ma vie s’achève et un autre va commencer…encore une période charnière dans ma futile existence…il le faut pourtant…il faut que je m’arrête…il faut faire le point…dresser les bilans…estimer le chemin parcouru, réévaluer mes choix…le besoin d’une tel arrêt se fait de plus en plus sentir…je suis un peu éparpillé depuis quelques temps…je perd du temps…beaucoup de temps…je décélere…

    J’ai horreur de cet état…je deviens sur mes nerfs…je perd mon contrôle…

    Assez… !

    Il faut réagir…

    Il faut tout ranger...et puis on verra bien...

  • L’âme et la Chrysalide

     

    Mourir...finalité absolue...vérité absolue!

    Seule certitude de notre futile existence...seule certitude de notre futile passage sur cette terre... Je me demande de plus en plus si c’est vraiment une certitude ? L’âme qui habite mon corps d’où elle vient ? Vers où elle va ? Oû était mon âme un millième de seconde avant ma conception ou elle sera un millième de seconde après ma mort ? Le passage de l’âme sous sa forme humaine charnelle serait-t-il une étape existentielle de l’âme ? à l’image d’un papillon qui de l’œuf donne une chenille qui devient une chrysalide qui mue plusieurs fois avant de libérer le papillon ! Le passage par un corps charnel serait-t-il le seul moyen de la pérennité et de régénération des âmes ? le seule moyen de procréation de deux âmes ? 

     

    L’œuf qui commencera plusieurs mues, une embryogenèse suivie d’une organaogenèse puis survient une première mue, ou le corps est expulsé de son cocon maternel contre son gré, action agressive,  le corps entamera alors ses mues successives enfance, adolescence, âge mûr, vieillesse et finir par La mort.

     

    La mort… expulsion de l’âme de son enveloppe charnelle, de façon brutale et douloureuse, contre son gré… Dans ce cas la mort de l’enveloppe…la mort du corps…libérera l’âme…emprisonnée ! Le corps…serait-t-il le cocon de l’âme…passage obligé pour son accomplissement philosophique ? Dans ce cas, n'y’a t’il pas une vie après la mort? une vie éternelle ou l'âme entre en fusion avec son créateur dans une une jouissance extasiante...

    "Je vous parle d’un lieu ou il n’y’a plus ni bien ni mal, même pas d’islam…ou le tout s’estampe pour le point et ou le point devient néant! " T.B.M

    la vie enfante la mort...la mort enfante la vie

    medium_EchoResiduelle1.3.jpg
    medium_chrysalidefemmeJFCOOPERweb.2.jpg
  • 30 ans !

                medium_happy_birthday.jpg



    …..
    Le point d’inflexion dans ma courbe de vie…
    Je relis les écrits de mon passé, je revois les joies de mon enfance, je ressens les émotions des bêtises de mon adolescence, je touche les réalisations de ma maturité…
    Mais ou suis-je ?
    Que me reste t’il à vivre ? que me reste t’il à accomplir ?
    Mais est ce vraiment important de le savoir ?
    Je pense à elle..
    Je pense fortement à elle depuis quelques jours
    Chaque fois que je jette un coups d’œil au rétroviseur de ma vie…je pense à elle… !
    Elle est omniprésente, surtout aujourd’hui…surtout hier …!
    Des larmes brunissent ma vue…
    Elle était si belle, si douce,si…angélique !
    Je remontai difficilement la pente, jeune et stupide, martyre d’un premier amour, meurtri dans mon âme, perdu dans mes rêves…elle a surgie de nulle part, elle est venue vers moi, elle m’a souri, le sourire qui t’ouvre les portes du paradis…je l’ai su…une fée frappe à ma porte…ma fée, ma bonne étoile, ma salvatrice !
    Elle m’a tellement donné en si peu de temps
    C’est la première fois qu’une personne me donnait quelque chose
    Je n était pas habitué à recevoir…je ne montrai jamais de besoins !
    Elle a lu en moi…elle a su me déchiffrer et déjouer les pièges de ma carapace !
    Elle m’a libéré !

    La fête de l’amour, le verdict devin qui tombe, la flamme de sa vie qui s’éteint l’espace de quelques instants, refusant de quitter cette existence, elle pactise avec la mort !
    Un contrat à l’amiable, elle renonçait à sa voix et à son corps et elle gardait son regard,son âme et son sourire qui ouvrait les portes du paradis !

    Mon cœur est en sang…
    Un sang qui coulera à jamais…
    Jusqu’au dernier battement de mon cœur…
    Jusqu’au dernier influx de mon cerveau…
    Tu m’as libéré des griffes d’un amour artefact
    Tu m’as donné sans retour
    Tu m’as aimé sans comprendre pourquoi
    Et je ne comprend toujours pas pourquoi

    Ce dernier jour je ne voulais pas te laisser partir
    Un présentiment ?
    Un mauvais présage ?
    Hélas j’ai pas su interpreter les signes
    Je n’étais qu’un stupide ignorant
    Je t’ai laissé partir…
    Ton amour frappait à la porte de mon cœur
    Et mon cœur était prêt à lui ouvrir

    Puis…l’enfer !
    Tout se passe très vite
    Notre vie bascule
    Je n’étais pas prêt !
    Je n’étais qu’un stupide gamin
    Même inconsciente
    Même en flirtant avec la mort
    T’as su me donner…une leçon !

    Grâce à toi, j’ai appris des choses sur moi même
    C’est dans l’adversité qu’on apprend les choses
    J’ai appris la signification de la vie !
    Oui la Vie !
    DIEU…pourquoi une telle injustice ?

    Je t’admire
    J’admire ta volonté

    Tu penses si fort à moi
    Je le sais, je le sens
    Rien ne séparera l’étreinte de nos existences
    Pardonnes moi
    Pardonnes moi


    Je ne peux continuer à écrire

    pour tes 29 ans!
    Joyeux anniversaire
    Mon amour éternel !

  • Un rêve

    ….

    Air de début septembre

    Le soleil trace vers le zénith

    Je marche au bord de la mer

    C’était ma plage

    Celle que j’ai toujours connue

    La même mais pas tout à fait

    Pas de maisons, pas de restaurant, pas de petite muraille

    Ma plage non défigurée par l’anarchie humaine

    ….

    Il faisait tellement beau

    La mer très calme

    Limpide…claire…transparente…

    Comme figée…comme dans un rêve

    Une légère brise marine me chatouille les sens

    Un frisson de plaisir…un frisson de bien être

    ….

    Une femme

    Une beauté

    Une créature divine

    Cheveux miels et couleur blé

    Un sourire qui t’ouvre les portes du paradis

    Se tient à mes cotés

    ….

    Effusion de passion

    J’en étais amoureux

    Mon cœur percé par une flèche de cupidon

    ….

    On s’était approché des rochers

    Ceux que depuis des millénaires

    Faisaient l’amour avec les vagues

    Écumant la mer de plaisir

    ….

    Quelque chose frétilla dans l’eau

    Je m’approche du rivage

    Un Poisson…pris au piège

    Brillance argentée

    Reflétant l’arc en ciel

    ….

    Avec le cœur je me jette

    Le poisson sera dans notre assiette

    Avec corps et mains je l’enlace

    Fou de joie je le jette sur le sable blanc

    Tel un sacrifice pour un amour éternel

    ….

    Je me retourne

    Un petit poisson jusqu'à la caché par l’autre

    essaya de s’enfuir du piège

    et alla se cacher sous un rocher qui effleurait a peine la surface de l’eau

    ….

    Porté par l’élan de mon précèdent exploit

    Je plonge mon visage pour regarder sous le rocher

    ….

    Je vois le poisson

    Il esquive ma main

    Laissant une brillance solaire m’aveuglant la vue

    Un pendentif en Or calligraphie parfaite d’ALLAH

    J’oubli le poisson

    J’avance la main pour prendre l’objet

    Et je découvre un petit trésor

    Perles,emraudes et or

    ….

    Je me lève

    Emoustillé par ma découverte

    Je me tourne vers ma compagne

    Elle était à l’écart

    Le regard paniqué

    Regardant derrière mon dos

    Je me retourne

    Des individus en groupe

    Longeaient le rivage

    Venant tous de la même direction

    Regards noirs

    Peaux brûlés par le soleil

    Clones de damnés

    Ils passèrent tous de mon coté

    Ils enjambèrent tous le rocher au trésor

    Sans se retourner vers moi

    Sans se douter du trésor sous leurs pieds

    J’avais oublié l’or

    Oublié les émeraudes, oublié les perles

    J’avais peur

    Pas pour moi

    Pas pour le trésor

    Mais peur pour ma compagne

    Mon amour éternel

    ….

    Combien sont passé

    J’en sais rien

    Je ne les avais pas compté

    Sauf les quatre derniers

    Ceux qui ferment la marche

    ….

    Les seuls qui m’ont regardé

    Les seuls qui ont vue ma compagne

    Les seuls qui se sont tourné vers moi

    Le pire était déjà passé

    Avec fierté et courage

    Je fais face

    J’étais prêt a me battre

    Jusqu'à la mort !

    Pour elle, pour moi, pour nous

    J’avance d’un pas décis vers eux

    Regard résolu

    ils se regardèrent et poursuivirent leur chemin

    Je reste sur ma plage

    Avec le poisson

    Le trésor

    Et mon amour éternel !

    ...

    P.S : je ne suis pas quelqu’un qui rêve beaucoup et quand je rêve je fais vite d’oublier, mais celui la est un rêve qui est resté gravé dans ma mémoire malgré les années passées!

    Pour le pendentif avec la calligraphie d’allah, je ne fais en aucun cas de la poésie, ni de la propagande pour ma religion, il faut savoir que ce genre de pendentifs sont très courant dans notre société musulmane comme la croix chez les chrétiens. Ça n’empêche que c’était mon seul rêve ou il y’avait une référence divine. Dans le rêve le pendentif était d’une beauté inégalable.

    Je ne sais pas la signification exacte de ce rêve mais je trouve qu’il est très beau c’est pour cela que je le partage avec vous !

  • Envie d'écriture...

    medium_eclairs-kpno.jpg

    Une envie soudaine d’écriture me prend, minuit passée, je me lève, j’allume le portable et je commence a taper…mais taper quoi ? je n’ai aucune idée sur ce je veux ou ce que j’ai envi d’écrire…alors pourquoi écrire ?
    J’ignore ce genre d’autoréflexions inutiles…je continue à taper…un film français comme fond sonore…les répliques du film m’empêchent de me concentrer, je prend la télécommande d’une main et je continue a taper de l’autre de toute façon je tape comme j’écris, c'est-à-dire comme un pied…je cherche la chaîne mezzo, j’avais envi d’écouter du jazz…oui mon âme est jazzy ce soir…je cherche la chaîne…c’est incroyable on dirait qu’il y’a que du sexe la nuit à la télé, toutes les petites chaînes italiennes régionales qui passent en boucle les annonces érotiques des call girls…oui adolescent je regardai ça…parfois je passe la nuit à chercher a capter le signal…j’aimai le vent de mer que tout le monde détestai…c’est humide, lourd, sirocco et une mer agitée mais moi j’aimai parce que ça renforce le signal et d’un coup mon monde télévisuel limité a la chaîne nationale la rai uno et plus tard France 2 se diversifie, une multitude de chaînes italiennes qui m’ouvrent la porte sur un monde et un pays imaginaire…un coup de fil.. J’émerge…un ange m’appelle…une invitation au paradis…ah le paradis, j’en parle toujours mais je le verrai jamais, je crois que je suis bon pour l’enfer…mais quel enfer, il y’en a tellement…j’augmente le volume, le batteur entre en trans.…la salle s’enflamme, les autres musicos le soutiennent…les sons me bercent, je suis emporté, je tape les touches comme si je claquai des doigts, je suis emporté par le rythme…je zappe, au diable l’enfer, au diable les enfers, à moi la vie à moi le paradis…je suis fatigué ce soir, mes mains engourdies, j’ai eu des interventions pénibles en quelques heures, j’ai vu l’espoir devenir désespoir et le désespoir redevenir espoir…j’ai vu la vie redonner la mort et la mort redonner la vie, j’ai vu l’amour redonner la vie, j’ai vu le souffle qui quitte le corps et j’ai vu le corps qui tire son premier souffle…j’ai navigué dans un océan de boue j’ai traversé des cratères lunaires, j’ai cru ne pas atteindre mon but…il fallait faire vite…il faut toujours faire vite…j’avais atteint mes limites, les limites que mon corps autorisait…, je recule je reprend mon souffle, je m’écroule impuissant, mes mains ensanglantés…c’est impossible…je n’y parviendrai jamais…c’est impossible ce n’est qu’une cause perdue…j’avais faim, j’avais soif, je n’avais rien mangé de la journée…mon visage était blanc comme le blanc ensanglanté de ma blouse, l’odeur fœtale me crève les narines…c’est réjouissant, je crois que j’ai gardé intact mon instinct animal…je lève les yeux et je croise des regards inquiets…je baisse les yeux et je croise un autre regard inquiet, mais celui la était différent, celui la me suppliait…la chaleur me prend, la sueur perle sur tout mon corps, j’arrache mon pull, je me laisse envahir par l’adrénaline, je suis quelqu’un d’obstiné et je lâche jamais le morceau, je me découvre une force incroyable, je pénètre, je pousse… je pousse…ça pousse…ça résiste …ça résiste encore mais ça fini par céder, l’espoir me prend, l’espoir jailli de mes entrailles, vas’y, laisse toi faire, aide moi, dieu…je pousse un cri..j’ai réussi…enfanter la mort est tres pénible…mais enfanter la vie après la mort est indescriptible…il faut toujours y croire, jusqu’au bout, jusqu’aux dernières limites, jusqu’au dernier souffle, il faut être obstiné et ne jamais baisser les bras !
    L’émission de jazz s’achève, une violoniste classique me rejoint pour m’accompagner dans mes dernières lignes… un éclair me plonge dans le noir, le vent gronde et la pluie s’acharne sur la terre, une pluie sadique qui trouve un plaisir de bombarder le sol une telle violence que j’ai l’impression que le sol va céder, c’est étrange comme le bruit de cette pluie me berce, morphé soigneusement caché dans nuage me lance son filet, je me débat, je résiste et je fini par me laisser aller…