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  • Soupirs et inspiration

    6h 20 du matin, la terre finissait à peine de trembler, activité sismique normale ou un dégoût face à l’injustice humaine ? je n’ai rien senti…flottant dans mes pensées et composant avec les faits de cette très longue veillée…j’ai pressé le pas…j’avais quelques minutes d’avance…je me laisse choire sur mon rocher…j’épie la déroute de l’obscurité…mon regard perdu dans l’horizon…je guette une apparition…des ombres traçaient leur route remplis de butin Bleu…enveloppées dans la cacophonie des mouettes et du grand bleu…

    hymne de terre, hymne d’amour, hymne de vie…c’est tout ce que j’en avais envi, meurtri pas les images…blessé par le contenu…face à la réalité…je suffoquais. L’espagnol a su composé, Le film m’a touché, son rap m’a enflammé, son œuvre ne sera pas oubliée. Soudain, elle apparaît, sans un bruit, surgissant de l’horizon gris, rinçant les gouttes de pluie, de court elle m’a prit…mon appareil armé, je zoom, je clique…j’arrache un instantané. L’espace d’un clic je retrouve ma sérénité, tout est oublié mon chagrin, mes peines et mes amours perdus.

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  • CROCS URBAINS de Marouen Meddeb

    Marouen Meddeb, jeune cinéaste, enfant du paradis, bercé par la beauté et allaité par les fées…

    Cet amoureux invétéré des animaux nous a présenté, hier, son court métrage, Crocs Urbains, réalisé avec Brio, ce film documentaire de 23 minutes, nous a plongé dans la barbarie urbaine des combats de molosses, un monde macho phallique clandestin qui au marge de la société met en scène des chiens de combats programmés pour tuer, des scènes violentes qui ne font en aucun cas l’apologie de la violence.

    Sur ce fond de machisme, une doctoresse pulpeuse et plein de charme décrit la souffrance et la maltraitance de ces animaux et appelle à l’arrêt de ce genre de barbarie !

    Bravo Marouen, ton film a susciter beaucoup de polémiques mais ton message est bien reçu !

    pour voir quelques photos extraite du film et la revue de presse cliquez ici! pour les âmes sensibles s'abstenir!

  • Chroniques du FIFAK 2005 II

    Ce que je garde de la quatrième journée du festival international du cinéma amateur de Kélibia c’est L’Hommage au peuple irakien avec le Film Espagnol Bagdad Rap et la veillée méditative qui a suivi à el Palmarina.

    BAGHDAD RAP : Excellent film espagnol, de 75 min, de Arturo Cisneros, Un film qui, sous fond d’un rap engagé, d’image de pré guerre et de témoignages de brigadièri espagnols partis soutenir le peuple irakien à la veille de l’invasion impérialiste, il met l’accent sur les derniers jours de Bagdad l’éternelle avant sa chute au mains de la barbarie moderne, il porte à l’écran, le cri d’un peuple écrasé par la tyrannie humaine, au nom de la liberté et la démocratie. Un film poignant, sincère, plein de bonne volonté, des images qui parlent d’elles même…les regards des spectateurs Fuyaient les scènes brutales pour essuyer leurs larmes.

    Bravo Arturo, ton pari est réussi, j’aime bien ton commentaire sur la propagande télévisuelle : «  pendant que nous occidentaux ont perdaient nos âmes devant la télé, les irakiens eux perdaient leurs vies »

    Le croisé de chemins a continué après les projections, après des présentations sommaires, la veillée a commencé, face à la mer, plein ouest, des rencontres forts intéressantes, des discussions agréables, la discussion avec Marouen à propos de son film crocs urbains et la voix de Ghassen chantant les plus belles ballades de BREL…profusion de réflexions et de pensées…un after comme je les aiment…to be continued...

  • Val, ton commentaire m'a plu:)

    Voici le commentaire de Val sur une note écrite en 2003, son commentaire m'a beaucoup plu:)

     "Et coucou,

    Oula...5h30 du mat et je te lis. Super ton blog ! Je crois que je vais passer qques temps derrière le pc afin de tout voir sur ce "site".
    J'aime beaucoup cette façon de penser qui te laisse croire que t'es un E.T dans cette société. Il est vrai que la société actuelle veut des individus forts, capables de tout accepter.
    Je vais essayer d'imager : la société sont les moutons qui se sentent en sécurité qu'en groupe. Il est vrai que plus on est nombreux, plus on se sent protéger. Quelle illusion !
    Puis il y a les lions : ceux qui se sont démarqués, qui marchent seuls, qui sont en accord avec eux-mêmes. Je fais partie de ceux là. La Vie est une forme de combat quotidien...mais que c'est bon !

    Lorsque nos idées, nos façons de vivre ne sont pas calquées sur le "troupeau" alors bizarrement on se retrouve "isolé". Mais avec les années, c'est une chance. Une chance d'une ouverture personnelle, un cheminement plus profond sur soi et ses aspirations spitituelles.
    Qui sommes-nous ? Quel est notre finalité de Vie ? Oui, oui la mort bien sûr bien que je ne la vois pas comme une fin mais plutôt comme la continuité de la Vie. Nous sommes là pour comprendre. Et tant que nous reproduisons les mêmes schémas nous ne pouvons pas avancer. Les mêmes situations se retrouvent toujours face à nous.
    La mort, le passage dans l'au-delà...ben personne n'est revenu. Je pense qu'en étant en accord avec soi-même le départ terrestre n'en sera que plus allégé. Effectivement, la peur vient surtout du fait qu'on laisse des êtres chers derrière nous et surtout contre consceinece. Mais la mort en elle même n'est pas une fin en soi. (oh le jeu de mots) ;o)
    Nous formons tous l'Univers et par la même occasion Dieu.
    Adibs, tu dis à un moment :"de toute façon ma propre personne n'est meme pas une virgule dans l'histoire de l'humanité, ça ne sera pas une grand perte pour l'humanité si je disparais". Je ne suis pas d'accord ! Chaque être est exceptionnel et unique. Chaque jour nous apportons quelque chose pour l'humanité même si celle ci nous semble de plus en plus indifférente et même si l'action donnée est petite. Un sourire, par exemple, peut apporter beaucoup de bonheur à celui qui le reçoit. Pourtant c'st un geste simple et qui ne coûte rien.
    Bon, bon, bon....j'arrête là. ;o)
    A bientôt."

    et un bonus de VAL pour vous tous: http://chezmirage.iquebec.com/logiciel.htm

  • Chroniques du FIFAK 2005

    Le Festival international du Cinéma amateur bat son plein à Kélibia, des projections quotidiennes ont lieu tous les soirs à partir de 10h, Le spectateur est ballotté entre les divers styles, ambiances et origines des Films !
    Trois compétitions : la compétition internationale, la compétition nationale indépendants et la compétition nationale écoles !
    Le cru 2005 est assez intéressant quoique j’ai relevé une prédominance des documentaires surtout dans la compétition nationale.

    Le Public de Kélibia est au rendez vous, le Théâtre de plein air ne désempli pas et une tenue exemplaire des spectateurs. Je tiens à préciser que le Festival est gratuit depuis sa création, ce qui le rend très populaire chez les jeunes !


     Après 3 jours de projection, plusieurs films ont retenu mon attention :
    Tante Héla, du Liban, Portrait d’une libanaise muette et bossue, un personnage plein d’humour et de gaieté, la réalisatrice a mis l’accent sur la quête de l’amour du personnage et sur les questions existentielles qui la tiraillent, une sorte de Quasimodo libanaise, j’ai beaucoup aimé !
    Les barbes rousses :  documentaire sur les légendaires corsaires, les frères barbes rousses, leur vies et leurs périples à travers les mers ! intéressant historiquement !
    Chemin d’O : Film franco turque de 26 min, une sorte de conte initiatique, ou une personne en mal de vie essaye de trouver un sens à son existence, poursuivant un rêve qui mêle le réel au songe, et qui fini par ouvrir une brèche d’espoir dans son âme ! j’ai beaucoup aimé aussi.

    Voix off : du syrien Omar Malass , de 4 min, ce cinéaste de 20 ans nous présente, un mini métrage de très bon niveau, le spitch : face à lui même, par le son en un texte off poétique et par l’image en la photo de sa bien aimée, un jeune Homme Nait à la vie après avoir immergé dans le néant.

    Crocs Urbains : film Tunisien, de 23 min, c’est mon coup de cœur, un documentaire poignant sur les combats des molosses dans la banlieue nord de Tunis, un documentaire très violent, impossible à voir sur une télé française, un cinéaste reporter, va l’encontre des fous passionnées par cette pratique, sorte de club privé qui organise des combat clandestins de chiens. Je salue la prestation de ma collègue et amie Dr Olfa abid qui témoigne sur les blessures graves et mortelles infligées par ce genre de combats ! Moi même quand j’ai travaillé au Kram, j’étais maintes fois confrontés à des cas desespérés de pitt bull ou Amaérican staphordshire blessés mortellement lors de tels combats ! le pire dans l’histoire c’est que seul le gagnant a droit aux soins ! c’est un film qui pose un problème majeur qui est la maltraitance des animaux !