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La grippe aviaire à vol d'oiseau

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J’ai déjà écris un article sur la grippe aviaire,bird flu, il y’a deux mois, à l’époque l’épidémie était limitée au sud est asiatique, ce qui était rassurant dans cette maladie c’est son haut taux de mortalité, le délai contamination-mort du volatile est très court comparée à la grippe aviaire ordinaire.
Autre facteur rassurant c’est que les oiseaux migrateurs contaminés doivent déjà passer la barrière des pays européens qui sont eux plus outillés pour détecter et combattre cette maladie.
Hélas cette semaine les Italiens ont confirmé le diagnostic du virus H1N5 Le virus a été découvert chez des cygnes dans trois régions italiennes: les Pouilles et la Calabre dans le sud de la péninsule et la Sicile. En même temps des cygnes morts de la grippe ont été découverts en Grèce, en Autriche et en Allemagne. voir carte mondiale de la grippe aviaire dans le monde.

Première constatation, le cygne doit être plus résistant à cette maladie que les autres volatiles, en plus c’est un oiseau capable de parcourir des grandes distances en peu de temps, je crois que le virus mortel vient de trouver un vecteur de choix pour sa dissémination !

Aie, rien n’arrêtera le virus de passer le détroit de Sicile sauf un miracle, notre Tunisie et tout le Maghreb par la suite se retrouvera face à cette menace mortelle.

Le Capbon est la région susceptible d’être touchée la première puisque elle constitue une étape relais des flux migratoires. La bonne nouvelle, Pour l’instant aucun signe de la maladie et aucun signe de mortalités alarmantes !

La deuxième bonne nouvelle, la mise en place depuis début 2006 d’une cellule de veille sanitaire et d’un plan d’action d’urgence selon la suspicion ou le diagnostic de la maladie. Des séminaires, des colloques, Les CRDA, Les vétérinaires privés et étatiques,les services sanitaires, les hôpitaux, les services de l’ordre…tout le monde sera impliqué pour circonscrire cette maladie dés son apparition : cerner la zone touchée, cordon de sécurité, tests, autopsies, plan d’abattage et d’enfouissage, cellule de crise…ect

les points inquiétants :

- l’inconscience de certains, qui continuent à chasser malgré l’interdiction de la chasse depuis des mois.
- Le système de vie rurale dans nos campagnes, ou les volailles sont en liberté et en contact direct avec la population.
- La possibilité de transmission du virus par contact avec la coquille des œufs souillés par les déjections complique encore la situation.
- La bonne coordination entre les différents acteurs du plan d’actions et les bavures potentielles. C’est la première fois que nous seront confronté à une telle situation, il faut une coordination parfaite entre la population, les vétérinaires, les services sanitaires et le service de l’ordre.
- Le risque de panique au sein de la population qui vont aller jusqu'à cacher l’existence de mortalité pour éviter que leurs exploitation soit mise en quarantaine.
- Le coup sévère porté à tout le secteur de l’aviculture, pilier de l’économie tunisienne ainsi qu’aux fermiers habitués à vendre leurs poulets fermiers et les œufs !
- Le pire c’est que cette maladie ne sera pas passagère le H1N5 a encore de beaux jours devant lui et toute baisse de notre garde est fortement déconseillée.
- Enfin j’espère qu’il n’y’aura pas de cas de grippe humaine, car ça risque de causer un affolement de la population.

Conseils Pratiques :

- éviter de manger du gibier
- éviter de toucher un volatile mort avec les mains nues
- éviter de toucher ou autopsier un volatile mort ou malade sans les gants (conseil pour nous les vétos)
- Mettre des masques et des gants lors des visites de surveillance des poulaillers
- Exiger les pédiluve et les autoluves à l’entrée des exploitations et des bâtiments.
- Surveillance étroite des carcasses dans les abattoirs et analyses inopinés des déchets.
- Eviter de toucher les œufs crus avec les mains nues surtout les œufs des élevages en liberté et fermiers
- Confiner les poules dans les poulaillers et ne pas mettre la nourriture à l’extérieur.
- Informer les services vétérinaires en cas de mortalités suspectes de volatiles : mort assez rapide, touchant plusieurs volatiles, avec des signes de détresse respiratoire, jetage, apathie, céphalées…
- Bien faire bouillir les œufs et les volatiles avant la consommation. quelques minutes à 70 degrés suffisent.
- Ne pas hésiter a consulter le médecin, en cas de grippe sévère et surtout si votre région est touchée, plus la médication est précoce plus les chances de guérison sont grandes. pour l'instant il n'existe pas de vaccins ni pour les humains ni pour la volaille et les antiviraux actifs contre cette maladie sont peu nombreux, le plus connu c'est le Tamiflu® (Oseltamivir) des laboratoires Roche, dont la disponibilté est trés limité dans le monde surtout dans les pays en voie de développement.

 

 

*photo via nouvel Obs

* lire aussi la grippe aviaire aux portes du maghreb

Commentaires

  • Ala adib!
    D' abord je tiens à te remercier pour les conseils pratiques que tu viens de nous donner.
    Un ami à moi viens de me confirmer que la grippe aviaire a connu son chemin vers la tunisie, lui il travaille dans un abbatoir de poulet dans la zone de Grombalia, il me précise qu'on a découvert un cas dans la ville de sfax , il s'agit d'un vendeur de poulet, et j'ai peur de le croire car un bon nombre de ces collégues ont déjà demissioné car leurc patron prévoyait la faillite de société.
    Adib je compte sur toi pour s'assurer de cette infos
    La situation devient de plus en plus critique !!!
    Est qu'on sera capable de faire fasse à ce virus§!!
    RABBI YOSTER OU BARRA.

  • Franchement, depuis que j'ai su que la Sicile est touchée, j'ai tout de suite compris que c pas loin de toucher la Tunisie. Mais ici en France, ça ait une semaine que j'ai complètement arrêté le poulet et même les oeufs!!! le problème c'est que j'aime bien le poulet...pfff

  • merci anis!
    il ne faut céder à la psychose, seuls les vétos et les éleveurs sont a haut risques!
    ce n'est pas toute grippe est la grippe aviaire
    tu sais les mortalités dues a la rippe sont nombreuses ches les vielles personnes et celles immunodepressives!

  • merci adib pour tes conseils
    Sinon ne t'inquiete pas pour moi. j'ai toujours mon masque et mes gants sur moi lorsque je visite les poullaiers.

  • heu et les poulets habillés en bleu y sont touchés aussi? en même temps ça serait bien , on aurait un peu la paix!!! ( oups désolée) lol

  • oui Anne, eux c déja une cause perdue:) surtout depuis que sarko s'en occupe!

  • euh ... les "usines à poulets" (mais si, quand ils sont tous fermés dans des cages dans un bâtiment), là, ça craint pas ? pas besoin de masques etc ?
    (oui je pose des questions bêtes aujourd'hui, mais je vais me promener dans une usine à poulets tunisienne dans un mois) (quoi, je me promène où je veux ;] !) (c'est aussi bien qu'une usine à touristes d'abord !)

  • miss lezard:pour l'instant il faut prendre toutes les précautions, les risques sont minimes chez les élevages confinés mais il faut mettre des masques par précaution (il y(a aussi des risques d'allergies ect)
    mais aussi ça ne doit pas virer à la psychose!

  • derniers news via yahoo:
    BRUXELLES (AFP) - Les experts vétérinaires de l'UE ont pris de nouvelles mesures jeudi pour le cas où la grippe aviaire viendrait à toucher des volailles, alors que l'ampleur du foyer détecté en Allemagne sur des oiseaux incitent les pays membres à redoubler de prudence.


    Vidéo: cliquez ici pour voir la vidéo
    Dix nouveaux cas du virus, dans sa forme virulente H5N1, ont été confirmés jeudi soir sur des cygnes et une oie sauvage parmi une quarantaine d'oiseaux morts à Rügen, une île allemande de la mer Baltique.

    En Roumanie, aux portes de l'UE, la présence du H5N1 sur des volailles a été confirmée dans un 31e foyer à Ostrov, dans le sud-est du pays.

    Dans l'Union européenne, la grippe aviaire ne touche pour l'instant que des oiseaux sauvages. Si elle affectait des volailles, tous les volatiles et les oeufs de la ferme concernée devraient être immédiatement détruits, ont décidé les experts vétérinaires réunis depuis mercredi à Bruxelles.

    Les nouvelles mesures prévoient également la mise en place d'une zone de protection d'un rayon de 3 km autour du lieu où a été trouvée la volaille malade, et d'une zone de surveillance d'un rayon de 7 km supplémentaires.

    Dans un rayon total de 10 km, les volailles seraient confinées, les marchés de volailles vivantes interdits, des mesures de désinfection seraient imposées dans toutes les exploitations.

    Ces mesures sont déjà appliquées quand un oiseau sauvage atteint de la grippe aviaire est découvert.

    Dans le cas d'une volaille malade, le dispositif serait complété par l'instauration d'une "zone tampon" de taille variable, entre la région où les animaux malades sont détectés et le reste du pays concerné.

    Sans attendre, plusieurs Etats membres ont déjà décidé par précaution le confinement de leurs volailles: l'Allemagne, les Pays-Bas et le Luxembourg (à partir du 20 février), la France, le Danemark, la Suède, la République tchèque et l'Estonie dès maintenant.

    Hors UE, la Norvège et la Suisse ont aussi décidé le confinement.

    Pour l'instant, six Etats membres sont directement concernés par l'épizootie.

    En Grèce, en Italie, en Autriche, en Allemagne et en Slovénie, des cas d'oiseaux sauvages porteurs du virus H5N1, qui peut être mortel pour l'homme, ont été confirmés. En Hongrie, des cas d'oiseaux touchés par le virus H5 sont en cours d'analyse pour déterminer s'il s'agit du H5N1.

    Aux frontières de l'UE, la Bulgarie, la Croatie, la Roumanie et la Turquie, pays dans lequel le H5N1 a même fait quatre morts en janvier, sont également touchées.

    Malgré la multiplication des cas sur des oiseaux sauvages, l'UE estime que c'est aux Etats membres -- tenus par Bruxelles de réévaluer le risque en permanence -- de décider d'un confinement général sur leur territoire.

    "Nous sommes très réticents à l'idée de changer cette approche parce que nous ne pensons pas qu'il serait juste d'appliquer des mesures similaires des îles Canaries à la Laponie", régions exposées à des "niveaux de risque différents", a justifié jeudi une source européenne.

    "Il est compréhensible que le public soit inquiet, mais il ne doit pas être excessivement alarmé puisque toutes les mesures nécessaires sont, et continueront à être prises", a indiqué jeudi le commissaire européen à la Santé Markos Kyprianou. "Nous devons apprendre à vivre avec des éruptions périodiques de grippe aviaire sur des oiseaux sauvages".

    Malgré ces assurances, l'arrivée du virus a semé la panique dans certains Etats membres où la consommation de volailles a chuté parfois de façon spectaculaire.

    Evoquant pour la première fois jeudi les possibilités d'indemnisation, la Commission a expliqué qu'aucune mesure n'existait au niveau européen pour compenser les pertes de revenus des éleveurs.

    Seul le remplacement des volailles détruites dans le cadre des mesures obligatoires d'abattage pourra être financé à 50% par le budget européen.

    Toutefois, les pays membres peuvent octroyer 3.000 euros sur trois ans aux éleveurs touchés, a indiqué Michael Mann, porte-parole de la commissaire à l'Agriculture Mariann Fischer Boel.

    Les pays qui voudraient mieux indemniser leurs éleveurs devront, pour obtenir l'accord de de Bruxelles, prouver que leurs revenus ont baissé au moins de 30% et que cette baisse est directement liée à la maladie.

  • D'apres "le vrai journal" de Karl Zero, sais tu qui est l'un des principaux actionnaire des Laboratoires Roches ? Non ? C'est Rumsfeld, himself !

    La grippe aviaire a multiplié sa fortune par un coef qui est indécent à mentionner ici.

  • on mane ou pas ?? le poulet ????????????????
    salut adib

  • salut Adib et merci pour les conseils..
    je suis un habitant de tunis et je fais de l'élevage de quelques canaris dans un cage dans le jardin. je voulais savoir si c'est dangereux?

  • Salut,

    je suis un simple consommateur passioné des revus scientifiques et j'ai cru coprendre en lisant un article sur le sujet que le virus peut s'immuniser contre la chaleur et ça donnerait un nouveau virus mutant qui sera lui plus dangereux que le premier. Faut il vraiment déclarer la guerre à nos amis les oiseaux, a vrai dire c'est eux ou nous qui vont passé à la caisse. ou serait il plus judicieux de stériliser l'Asie en leur fournissant les aides humanitaires et pas que ça!
    Je pense que le monde aujourd'hui doit se serrer plus que jamais car ce genre de situation naît d'une certaine hygiene de vie qui s'étend d'est en ouest . Conclusion le reflux de certaine idiologie mal saine nous amene a combattre des emenies qu'on s'efforce a tort de soutenir!

    On n'a que l'enemie qu'on merite

    Merci

  • que dire de plus...la psychose s'installe en France...ici au Portugal on n'en parle pas...et si on pose une question aux profs...allez voir sur le net...
    bref, en attendant, j'ai de la parasito à réviser...pas peur des poules...
    bravo pour ton blog...et j'ai vu avec surprise...que tu avais en lien un blog portugais!!!!!!! agréable surprise donc!!!

  • Voici un site d'information très sérieux que vous devez lire à tout prix:
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Grippe_aviaire

    Le réel danger de la grippe (ou peste) aviaire associé aux fausses informations.

    NOUS NE VOULONS PLUS D'UNE NOUVELLE AFFAIRE COMME CELLES DU SANG CONTAMINÉ CAR CETTE FOIS CI VOUS NE TROUVEREZ NI COUPABLES NI RESPONSABLES, SAUF... PEUT ETRE VOUS-MEME! COMPORTEZ VOUS COMME DES GENS RESPONSABLE ET LISEZ ENTRE LES LIGNES, NE VOUS LAISSEZ PAS MANILULÉ!

    Il est effarant de constater le manque d’objectivité de certains responsables face à la menace extrêmement grave qui pèse sur des millions d’humains. Néanmoins, à la vision des images médiatisées les plus intelligents comprendront qu’il ne s’agit pas là de quelque chose de banal et d’inoffensif. En effet, pourquoi dans le contexte d’une simple décontamination sur sites, les agents officiels sont-ils encagoulées dans des protections de haut niveau? Pourquoi donc autant de paniques, de mesures préventives et d’énormes budgets ont-ils été mis en place?

    Le virus ne présenterait pas de danger réel en ce qui concerne la consommation de viande aviaire! Voyons donc ! Et pourquoi?
    Parce que le virus ne résiste ni à la cuisson, ni à la congélation nous dit-on!
    En fait, ceci est un grave mensonge et c’est une inexactitude d’envergure car, sur le plan de la cuisson, il faut savoir qu’un cadavre de poulet contaminé que vous achetez au supermarché du coin, se retrouvera sur votre planche à découper ou dans votre frigidaire un temps. Que du sang s’en échappera ! Que tout le monde sait que le sang est l’autoroute principale des virus de tout genre! Il aura été durant toute la chaîne de traitement et de conditionnement au contact direct et indirect avec l’humain et le matériel qui manipule le produit à l’état cru. Hors, il s’agit là d’un virus au pouvoir hautement pathogène qui peut impliquer un animal déjà malade et non identifié ou plus grave encore, un cadavre d’animal porteur sain du virus (ça existe et c’est prouvé, des milliers d’oiseaux on été identifiés porteurs sains) . Nous aurons bien de la chance si le boucher responsable du traitement à bien désinfecté ses accessoires en passant d’un poulet à un autre ou du poulet aux côtelettes de porc ou au gigot de mouton ou au steak de bœuf! Si à l’usine d’abattage les poulets à la chaîne circulants dans une centrifugeuse à déplumer puis d’un crochet suspensoir vers l’empilage avec d’autres poulets, une désinfection systématique à chaque étape est de rigueur! Je le répète, si le poulet est bien mort, le virus lui est bien vivant et se multiplie pendant ce temps à une vitesse incroyable sur son support ou il est aussi à l’aise qu’un pou dans les cheveux d’un teigneux! Les poulets eux, peuvent rester plusieurs jours en rayon d’étalage.
    Avez-vous déjà vu un chirurgien opérer successivement différents patients sans une désinfection précautionneuse de chaque instruments utilisés, y comprit son bloc opératoire, et malgré cela est-ont à l’abris des maladie nosocomiales?

    En ce qui concerne la congélation, je me gausse de la dernière information circulant et disant que le froid tuerait le virus en question! Prenez exemple sur le cadavre d’un soldat de 1920 par mis les nombreuses victimes de la fameuse grippe espagnole et en parfait état de conservation dans le permafrost ( sol gelé permanent) du sol d’Amérique du Nord et qui fut inhumé il y a quelques mois à peine. Ce cadavre à été manipulé avec les précautions les plus ultimes dans le cadre d’une norme sécuritaire du plus haut niveau afin de mener les études approfondies sur le virus H5N1. Les victimes de cette époque tombaient comme des mouches!

    Je me bornerais en ces lignes à m’exprimer dans un langage que tout le monde peut comprendre et assimiler et je tiendrai loin de ce texte tous termes scientifiques réservés à des initiés. La déontologie et l’éthique de ma profession m’obligeant à préserver la vie humaine.

    Je peux toutefois apporter certains conseils en matière d’hygiène sur la consommation de viandes ou plus généralement de l’hygiène tout court. Pour cela, même s’il puisse paraître étrange de ce référer de cette manière à la bible, aux pratiques musulmanes ou juives, la consommation de la viande cachère est vivement recommandée. La viande doit avoir été saignée à blanc puis lavée 7 fois avant d’être consommée. Je rappelle pour les mêmes raisons que le sang étant une autoroute à virus de toute sorte, tout rapport sexuel avec une femme en période de menstruation est hautement déconseillé. Si nous avons autant de propagations dans les maladies vénériennes, c’est tout simplement parce que les règles d’hygiènes et comportementales de nos sociétés modernes ne respectent plus celles qui étaient conseillées, il y a plus de 2000 ans par les initiés avertis de ce temps. Peut-on réellement parler de progrès dans ce cas?
    En tout cas, quand vous découpez votre poulet sur la planche pour le repas du soir et que le nez vous gratte, ne vous fourrez pas les doigts dans les narines!

    Professeur X.

    Le H5NI pas contagieux par voie gastrique??? Tiens donc! Pourquoi les chats le sont_ils alors? ( lire le texte en dessous)

    lundi 20 février 2006, 16h10

    Après les oiseaux, les chats sous surveillance ?
    Dans une étude publiée dans Science en octobre 2004, des Hollandais ont montré que les chats domestiques pouvaient contribuer à la propagation du virus H5N1. Les félidés devront-ils aussi être confinés ? L'AFSSA est saisie de la question.
    Lors des épidémies survenues en 2003 et 2004 en Asie, le Dr Thijs Kuiken et son équipe, du Centre médical Erasme de Rotterdam, avaient été surpris d'observer quelques cas de grippe aviaire parmi des... chats. Ces derniers en effet, étaient jusqu'alors supposés résistants aux virus aviaires.
    Au cours de leur étude, les auteurs ont constaté que les chats pouvaient non seulement être contaminés par contact étroit avec un oiseau ou la consommation de viande d'animaux malades, mais aussi transmettre eux-mêmes le virus H5N1 à d'autres chats. "Ils peuvent donc jouer un rôle important dans la propagation du virus" avaient alors conclu les auteurs. Le chat "vecteur" de la grippe aviaire ? L'hypothèse est considérée avec le plus grand sérieux par les spécialistes, y compris au ministère de l'Agriculture.
    "Evitez de laisser divaguer les chats"
    "Nous avons en effet interrogé l'Agence française de Sécurité des Aliments (AFSSA) pour en savoir davantage sur ce sujet " nous a confirmé la Direction générale de l'alimentation au ministère de l'Agriculture. "Nous prenons donc cette hypothèse au sérieux, même si nous manquons encore de données scientifiques. Sans compter qu'au cours de ces derniers mois, en Asie notamment, nous n'avons pas observé d'épizootie touchant les chats".
    En attendant les résultats de l'AFSSA, le ministère insiste sur le fait qu' "il n'y a pas d'affolement à avoir". Il recommande toutefois aux propriétaires de chats "d'éviter de les laisser divaguer. Pour des raisons liées à la grippe aviaire notamment".
    Sources: Science, Vol.306, n°5634 - Ministère de l'Agriculture, 20 février 2006
    (Destination Santé)

  • bienvenue stuff42 sur mon blog ;) j'espére te voir souvent!

    @ geroninmo, ton professeur X est un usurpateur, il n'a rien d'un médecin ni vétérinaire, qu'il cesse de regarder trops les films d'horreur, tout le document est vide de consistance et de valeur scientifique, il ne faut pas contribuer à la psychose!

    le deuxieme article par contre est préoccupant, mais tan qu'il n'y pas confirmation par des etudes experimentales ça ne reste qu'hypohéses, mais si l'homme attrappe le virus, pourquoi pas le chat? hypothése fort plausible!

  • PARIS (Reuters) - La présence en France dans un élevage de dindes d'une souche du virus de la grippe aviaire inquiète les autorités et les aviculteurs, qui redoutent une épizootie.

    Le ministre de l'Agriculture, Dominique Bussereau, a confirmé vendredi la contamination par le virus H5 d'un élevage de plus de 11.000 dindes dans la Bresse, à Versailleux, dans le département de l'Ain où le premier cas de grippe aviaire a été découvert le week-end dernier sur un canard sauvage.


    agrandir la photo

    Première conséquence internationale, le Japon a suspendu toutes ses importations de volailles françaises, viande, foie gras et abats, a-t-on appris à l'ambassade du Japon à Paris.

    Dominique Bussereau s'est dit pessimiste quant au résultat des analyses complémentaires qui doivent être rendues publiques par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments.

    "Ce qui nous inquiète (...) c'est que cet élevage se situe dans le périmètre de protection que nous avions mis en place pour le premier canard (sauvage contaminé)", a-t-il dit.

    Si le H5N1 se confirmait, la France serait le premier pays de l'Union européenne où un élevage de volaille domestique est contaminé par ce virus asiatique.

    Le H5N1 n'est pas transmissible d'homme à homme. Il se transmet entre volailles et ne peut toucher ensuite l'homme qu'après une exposition prolongée.

    Une quinzaine de tests sont en cours en France sur des oiseaux sauvages dont la mort est jugée suspecte. Ils concernent essentiellement l'Est du pays.

    La région Rhône-Alpes, fortement agricole, comprend le département de l'Ain. L'usage de pédiluves dans les fermes y a été fortement conseillé.

    Dans la Dombes, après la découverte de cinq autres cas probables de grippe aviaire chez des cygnes, le préfet de l'Ain a étendu les mesures de précaution dans un tiers du département, soit 70 communes. Des mesures de surveillance touchent aussi désormais six communes du département du Rhône.

    En Meurthe-et-Moselle, où un cas suspect a été détecté sur un canard sauvage retrouvé mort sur un lac, un plan d'urgence a été déclenché dans la commune de Hériménil, près de Lunéville.

    Si tous ces cas se confirmaient, ils porteraient à huit le nombre d'oiseaux sauvages touchés par le virus H5N1 en France.

    DE LA PAILLE A L'ORIGINE DE LA CONTAMINATION ?

    La perspective de la propagation de la maladie et la contamination d'un élevage en France, premier producteur et exportateur de produits avicoles dans l'Union, ont ravivé les craintes des aviculteurs.

    Depuis l'arrivée du virus en Europe, en novembre dernier, leurs ventes ont chuté de 30%. Le préjudice est estimé à 130 millions d'euros par la filière.

    Le Premier ministre a annoncé jeudi une enveloppe d'aide de 52 millions d'euros qui s'ajoute aux onze millions déjà accordés en octobre dernier à la filière avicole.

    De Lyon, où il se trouvait pour un exercice régional de simulation d'une pandémie de grippe aviaire, Dominique de Villepin s'est voulu rassurant.

    "Les pouvoirs publics feront preuve d'une transparence totale sur l'avancée de la maladie chez les volailles", a-t-il affirmé.

    Les autorités et les représentants agricoles français ont multiplié les appels à la vigilance.

    Le préfet du département de l'Ain, Michel Fuzeau, a déconseillé les allées et venues entre exploitations et demandé aux éleveurs de prendre un maximum de précautions.

    Les autorités se demandent comment l'élevage de dindes a pu être contaminé, les animaux y étant confinés et n'ayant donc pas de contact avec les oiseaux migrateurs.

    Selon le vétérinaire de l'exploitation, de la paille provenant d'un hangar pourrait être à l'origine de l'infection. Elle aurait été utilisée comme litière pour les dindes qui souffraient "d'une petite diarrhée", a dit Claude Lassus au micro de France Info.

    Les cinq personnes entrées en contact avec les volailles - l'exploitant, sa femme, sa belle-mère, le vétérinaire et un électricien qui faisait des travaux - sont sous surveillance médicale

  • 20 février 2004

    Rapports signalant la contamination de chats domestiques (Thaïlande)

    L’OMS a pris connaissance de rapports signalant l’infection par le virus H5N1 chez les chats domestiques d’un seul foyer en Thaïlande. Les investigations sont en cours et, à l’heure actuelle, il est impossible de tirer des conclusions définitives. Néanmoins, les inquiétudes sont vives et des questions particulières se posent d’une part sur les risques que court l’être humain vivant en contact rapproché avec des chats infectés et, d’autre part, sur le besoin de surveiller les populations de chats.

    La faculté des Sciences vétérinaires de l’Université Kasetsart en Thaïlande a annoncé aujourd’hui la présence de l’infection à H5N1 chez deux chats morts parmi 3 qui appartenaient à un même foyer possédant au total 15 chats. Sur les 15 félins, 14 sont morts. Le propriétaire a observé que l’un des chats avait été en contact avec des poulets morts.

    Le Ministère thaïlandais de la Santé publique enquête sur cet incident et surveille la santé des sujets contacts humains. La FAO a aussi envoyé des experts.

    S’il est prématuré de tirer des conclusions en attendant les résultats de ces enquêtes, on considère néanmoins comme improbable que la confirmation de l’infection à H5N1 chez le chat augmente les risques actuels pour la santé humaine. On ne pense pas non plus qu’elle aura une influence significative sur l’évolution de l’épidémie chez l’homme.

    Plusieurs études ont montré qu’un petit nombre de mammifères, porcs, phoques, baleines, visons et furets, sont sensibles à l’infection naturelle par des virus grippaux de composition génétique purement aviaire. Parmi toutes ces espèces, seul le porc est important pour la santé humaine. Les porcs peuvent être en effet simultanément infectés par des virus grippaux aviaires et humains et servir ainsi de “creuset” pour le mélange du matériel génétique avec, pour conséquence éventuelle, l’apparition d’un nouveau sous-type. La plupart des spécialistes s’accordent pour dire que les porcs ont joué un rôle dans l’apparition des virus à l’origine des pandémies de 1957 et 1968.

    Jusqu’à maintenant, on ne pensait pas que les chats domestiques étaient sensibles à l’infection naturelle par des virus grippaux. Certaines études anciennes, en 1970, 1972, et 1981, ont rapporté des infections expérimentales chez le chat domestique en laboratoire. Bien que l’infection ait eu lieu (on a retrouvé des virus dans les voies respiratoires), tous les chats sont restés en bonne santé. Aucun n’a développé les symptômes typiques de la grippe, à savoir fièvre, écoulement nasal, toux ou éternuements. Ces constatations sont importantes car elles laissent présumer que, si de nouveaux chats devaient être infectés par le virus H5N1, ils ne sécréteraient pas de virus en grande quantité.

    Le virus H5N1 se réplique en revanche dans les intestins et dans l’appareil respiratoire des oiseaux. Dans la flambée actuelle, les oiseaux infectés émettent de grandes quantités de virus dans leurs fèces, ce qui entraîne une très large contamination de l’environnement. Cette forte présence du H5N1 dans le milieu crée le plus grand risque d’exposition, et donc d’infection, pour l’homme. S’il s’avérait que les chats domestiques étaient facilement infectés par le H5N1, ce que l’on pense improbable, ils ne devraient pas contribuer d’une manière significative à la présence du virus dans l’environnement.

    Les virus grippaux aviaires, y compris la souche à l’origine de la flambée actuelle, ne disposent pas des récepteurs leur permettant d’infecter efficacement les mammifères. Les cas d’infection chez l’homme observés au cours de cette flambée et des deux précédentes démontrent toutefois que la transmission de l’oiseau à l’homme peut se produire, malgré l’absence de ces récepteurs. Le très petit nombre de cas humains, malgré de grandes possibilités d’exposition et d’infection, semble bien indiquer que la transmission du H5N1 de l’oiseau à un mammifère, qu’il s’agisse du chat ou de l’homme, se produit rarement.

    L’infection de chats domestiques par le virus H5N1 est un événement inhabituel au cours d’une situation sans précédent. Les résultats des investigations entreprises par les autorités thaïlandaises permettront d’obtenir des informations essentielles sur celui-ci.

    Les virus grippaux sont très instables et leur comportement est imprévisible. Il faut donc rester en état d’alerte pour dépister les cas suspects chez diverses espèces de mammifères. La notification par les vétérinaires de cas présumés ou confirmés aux autorités nationales, comme cela a été le cas ici, est un élément essentiel de cette vigilance.

    L’OMS collabore étroitement avec la FAO et l’OIE dans le cadre des efforts internationaux pour comprendre l’évolution des flambées chez l’homme et l’animal, ces deux aspects étant étroitement liés.

    Situation en Thaïlande (chez l’homme)

    Depuis le 23 janvier 2004, le Ministère thaïlandais de la Santé publique a notifié 9 cas humains confirmés en laboratoire d’infection par le virus H5N1 de la grippe aviaire, dont 7 mortels. Une équipe, composée de responsables du Ministère et de personnel de l’OMS, examine chaque jour la situation.

    L’OMS a publié la semaine dernière des données préliminaires sur l’épidémiologie et le tableau cliniquedes cinq premiers cas. Les quatre autres cas concernent deux personnes qui ont guéri (un garçon de 2 ans et une femme de 27 ans), un garçon de 13 ans et un garçon de 4 ans, mort le 3 février. Tous ont été annoncés dans de précédents bulletins.

    Les autorités thaïlandaises enquêtent actuellement sur 147 déclarations de cas hospitalisés avec des symptômes suspects. On considère que 21 d’entre eux sont des cas présumés d’infections à H5N1. Tous ont eu le diagnostic clinique de pneumonie. Huit sont morts, 8 ont guéri et 5 restent hospitalisés.

    L’enquête comporte trois volets : analyses de laboratoire, recherche épidémiologique des sources probables de l’infection et examen du tableau clinique.

    On attend les résultats définitifs des tests de laboratoires et de l’isolement des virus pour 126 autres patients en cours d’investigation. Ces études, qui peuvent prendre jusqu’à 14 jours, servent à vérifier et à compléter les résultats initiaux obtenus par PCR. Les améliorations apportées récemment aux installations des laboratoires dans les Instituts nationaux thaïlandais de la santé, notamment le matériel pour pratiquer la PCR-transcriptase inverse, ont accéléré le traitement des échantillons et réduit les délais entre la notification et le diagnostic initial du laboratoire. Les enquêtes se poursuivent pour 19 des 126 patients de ce groupe, afin d’obtenir des précisions soit sur l’exposition potentielle à des volailles infectées, soit sur le tableau clinique.

    Le système de surveillance thaïlandais est en alerte. A ce jour, 510 notifications ont été portées à l’attention des autorités, mais 354 ont été ensuite abandonnées après une enquête biologique, épidémiologique ou clinique minutieuse.

    Le dernier cas confirmé annoncé est un garçon de quatre ans de la province de Khon Kaen, au Nord-Est du pays. Sa famille élève des poulets et un grand nombre de ces volailles sont mortes après l’apparition des symptômes chez le malade.

    L’un des cas présumés les plus récents est une petite fille de deux ans d’une province du Sud. Les volailles de la famille sont mortes 7 jours avant l’apparition des symptômes chez la fillette, mais les laboratoires n’ont pas encore confirmé le cas. Comme l’infection des volailles par le virus H5N1 n’avait encore jamais été notifiée dans cette province, le Ministère de l’Agriculture, informé de la situation, enquête sur les épizooties dans cette région.

    A ce jour, rien n’indique qu’une transmission interhumaine se soit produite en Thaïlande.

    Le nombre des notifications soumises à l’attention des autorités thaïlandaises a baissé et les chiffres de cette semaine sont faibles. Le Ministère de l’Agriculture réagit actuellement à la réapparition, détectée en début de semaine, de l’infection chez des volailles dans des provinces où des abattages massifs avaient déjà eu lieu. L’abattage rapide des volailles dans les nouvelles zones affectées est en cours pour éviter d’autres propagations et réduire la possibilité que la maladie ne devienne endémique.

    Le Ministère thaïlandais de la Santé publique souligne, avec le plein soutien de l’OMS, la nécessité de rester en état d’alerte et de maintenir une surveillance de haut niveau.

    Situation au Japon (volailles)

    Les autorités japonaises ont confirmé aujourd’hui que la deuxième flambée de grippe aviaire, détectée dans la préfecture d’Oita, était bien due à une souche H5N1.

    Situation en Chine (volailles)

    A ce jour, les autorités chinoises ont notifié 53 flambées affectant les volailles dans 16 provinces. Il a été confirmé pour 49 d’entre elles que le virus H5N1 en était bien la cause. On estime que 1,2 million de poulets, canards et oies ont été abattus jusqu’à présent.







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  • Des chercheurs hollandais viennent de démontrer expérimentalement que le virus de la grippe aviaire peut se transmettre au chat. Ils ont publié leurs résultats le 3 septembre dans la revue Science. L’implication de ce résultat pour la transmission à l’homme est encore discutée.

    On se souvient de l’épidémie de grippe aviaire (connue aussi sous le nom de grippe du poulet) qui était apparue en Asie durant l’hiver 2003 et qui avait nécessité l’abattage de dizaines de millions de poulets. Selon les statistiques officielles 27 personnes seraient mortes, mais des cas plus tardifs ont été signalés ultérieurement. Le virus responsable est un virus de type A/H5N1. La transmission s’est faite des poulets à l’homme, mais on n’aurait observé aucune transmission homme/homme, contrairement à la grippe classique. De plus le faible nombre de cas observés face aux nombreux contacts humains avec des poulets contaminés (dans les élevages en particulier) laisse penser que cette souche n’a qu’une faible aptitude à infecter l’homme et les mammifères en général. Il manque en effet à cette souche les récepteurs permettant une contamination humaine efficace.

    Toutefois l’OMS avait signalé en février 2004 quelques rares cas d’infections mortelles de chats (appartenant tous à la même famille) en Thaïlande. Un léopard et un tigre appartenant à un zoo situé à proximité d’un élevage de poulets avaient également été contaminés et le léopard en était mort. Ces observations étaient d’autant plus étranges qu’on n’avait jamais observé de cas de grippe chez les chats auparavant. On estimait donc qu’ils étaient résistants au virus de l’influenza.

    C’est dans ce contexte que Thijs Kuiken et ses collègues de l’Erasmus Medical Center de Rotterdam ont infecté des chats avec le virus H5N1. Ils ont montré que dans tous les cas ils développaient des symptômes grippaux intenses et qu’on observait à l’autopsie les mêmes lésions pulmonaires que dans l’espèce humaine. L’infection a pu être obtenue aussi bien par injection que par voie alimentaire en nourrissant des chats avec des oiseaux malades. Plus grave encore, des chats élevés au contact des chats malades ont développé la maladie, montrant ainsi qu’il existe une transmission directe.

    Par contre il a été confirmé au cours de cette étude que le chat n’est pas infecté par l’administration de la souche H3N2 habituellement impliquée dans les épidémies de grippe humaine.

    Le chat peut-il être un vecteur de la grippe aviaire pour l’homme ?

    La réponse habituelle est négative car on n’a observé aucun cas humain où cette espèce aurait pu être impliquée. Mais le problème se pose maintenant. « C’est un résultat extraordinaire qui va obliger l’OMS à y regarder de près » a déclaré Dick Thompson, porte-parole de l’OMS « Désormais nous allons devoir vérifier si les chats jouent un rôle quelconque dans la forme humaine de la maladie… Pour l’instant rien n’indique que ce soit le cas ».

    Les organismes de santé sont plus inquiets au sujet du porc car celui-ci peut héberger aussi bien le virus H5N1 que le virus H3N2. Par une éventuelle recombinaison il pourrait en résulter une nouvelle souche de grippe aviaire dotée du pouvoir hautement infectieux pour l’homme de la souche H3N2. Mais Thijs Kuiken évoque un autre risque, par un mécanisme bien plus simple : celui que l’infection de divers mammifères, dont le chat, sélectionne progressivement des variants du virus aviaire de plus en plus aptes à infecter les mammifères, et par voie de conséquence l’homme.

  • Un chat contaminé par le H5N1 en Allemagne

    BERLIN (AP) - La présence de la souche H5N1 de la grippe aviaire a été confirmée sur un chat en Allemagne, a annoncé mardi le laboratoire national auteur des tests. Selon l'OMS, c'est la première fois en Europe que le virus hautement pathogène est identifié sur un mammifère.

    Selon Maria Cheng, porte-parole de l'Organisation mondiale de la Santé à Genève, c'est la première fois, à sa connaissance, qu'un animal autre qu'un volatile est touché. Elle a ajouté que des tigres et léopards avaient été infectés par le H5N1 en Thaïlande, après avoir été nourris de carcasses de poulets malades dans un zoo.

    L'OMS avait déjà fait état également de trois chats contaminés, qui avaient été en contact avec des poulets morts de la maladie en Thaïlande, en février 2004 dans la banlieue de Bangkok. L'un de ces chats avait mangé un poulet mort dans une ferme frappée par l'épizootie, et aurait contaminé ses compagnons.

    "Nous savons que les mammifères peuvent contracter le H5N1, mais nous ne savons pas ce que cela veut dire pour les humains", a-t-elle ajouté.

    Le chat allemand a été retrouvé mort au cours du week-end sur l'île de Rügen, en mer Baltique (nord du pays), où la plupart des 100 cas recensés d'oiseaux sauvages infectés par la souche H5N1 ont été enregistrés, précise l'institut Friedrich Löffler, sans fournir d'autres précisions.

    Selon le directeur du laboratoire, Thomas Mettenleiter, s'il est bien établi déjà que les chats mangeant des oiseaux infectés peuvent contracter la grippe aviaire, il n'existe à ce jour aucun cas connu de transmission du chat à l'homme.

    "Une contamination de l'homme, qui dans la théorie ne peut pas être exclue, ne pourrait sans doute intervenir qu'en cas de contact très intime avec une animal infecté", a-t-il déclaré. Il a cependant recommandé aux propriétaires de félins de l'île de Rügen de garder leurs chats à la maison pour l'instant.

    Par ailleurs, la Bavière est devenue mardi le cinquième Land d'Allemagne touché par la souche H5N1.

    D'autres pays européens ont signalé de nouveaux cas de H5N1 mardi. En Russie, les autorités ont confirmé que c'était bien ce virus qui avait ravagé un élevage aviaire de la région méridionale de Krasnodar, entraînant l'abattage de plus de 100.000 poulets dans le village de Lavliniskaïa.

    En Suède et en Hongrie, des tests supplémentaires étaient en cours pour déterminer la nature exacte du virus ayant contaminé des oiseaux sauvages atteints de la grippe aviaire. La Slovénie a de son côté enregistré de nouveaux cas de H5N1 chez des volatiles sauvages. AP

  • Grippe aviaire dans l'Ain: le code rural interdit de "laisser divaguer les animaux", rappelle la préfecture

    BOURG-EN-BRESSE (AP) - La préfecture de l'Ain a rappelé mercredi aux 182 communes situées dans la zone de surveillance mise en place après la détection du virus H5N1, que le code rural interdisait de "laisser divaguer les animaux".

    Cette mise au point intervient après l'annonce de la découverte d'un chat contaminé par la grippe aviaire en Allemagne.

    "Si l'infection au virus H5N1 est effectivement hautement pathogène entre oiseaux, le virus l'est très faiblement vis-à-vis des mammifères. Aucune mesure nouvelle n'est prise à l'égard des chats. Il est toutefois rappelé que le code rural interdit de laisser divaguer les animaux", précise la préfecture de l'Ain dans un communiqué.

    Quelque 160 gendarmes sont actuellement présents en zone de surveillance et 75 en zone de protection. Ces zones ont été instaurées après la découverte du H5N1 dans le département, notamment dans un élevage de dindes à Versailleux.

    A la préfecture, on souligne que les gendarmes pourraient être amenés à capturer "tout chat non identifié trouvé à plus de 200m des habitations ou tout chat trouvé à plus de 1.000m du domicile de son maître et qui n'est pas sous la surveillance immédiate de celui-ci, ainsi que tout chat dont le propriétaire n'est pas connu et qui est saisi sur la voie publique ou sur la propriété d'autrui".

    Pour l'heure, cependant, aucune consigne n'a été donnée, selon la préfecture, qui a ajouté qu'une réunion était organisée mercredi sur le sujet.

    A l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), basée à Birieux (Ain), les agents, qui sont amenés à ramasser les oiseaux sauvages morts du virus H5N1, n'ont reçu aucune consigne particulière concernant les chats errants. "S'ils sont morts, on les ramasse. Mais pas s'ils sont vivants car on pourrait en ramener jusqu'à 200 par jour!", a expliqué Patrick Dafré, agent de l'ONCFS.

    La préfecture a par ailleurs précisé que le lâcher de gibier de repeuplement (oiseaux) était interdit dans les zones de protection et de surveillance à partir de mercredi.

    L'accès aux étangs de la Dombes demeure interdit jusqu'au 8 mars inclus.

    Sur le terrain économique, les inquiétudes liées à la grippe aviaire ont entraîné une baisse de la consommation de la volaille en France. Selon les données recueillies par la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), les enseignes de la grande distribution font état pour la semaine dernière d'une baisse des ventes de l'ordre de moins 25% à 30% par rapport à la même semaine en 2005.

    La Fédération des industries avicoles (FIA) fait elle état d'un repli compris entre 20% et 22%. (chiffres recueillis auprès d'un panel de fournisseurs). Mais la baisse ne s'amplifie pas. Ces chiffres sont comparables à ceux annoncés la semaine dernière (-25% à -30%), explique la FCD dans un communiqué daté de mardi.

    Alain Melot, président de la FIA, joint mercredi par téléphone, précise que les ventes de "certains produits ont fortement chuté comme la découpe de poulet". En revanche, "les poulets label ont moins chuté", à -12% ou -13%, en raison des actions menées par les commerçants autour de ces produits. La FCD constate également que les promotions ou l'animation des rayons peut limiter la baisse. AP

  • mercredi 1 mars 2006, 20h52
    Grippe aviaire: la contamination d'un chat reste "exceptionnelle", selon Jeanne Brugère-Picoux

    PARIS (AP) - La contamination d'un chat par la grippe aviaire reste un événement "exceptionnel", a déclaré mercredi le Pr Jeanne Brugère-Picoux, de l'école nationale vétérinaire d'Alfort (Val-de-Marne), au lendemain de l'annonce de la mort d'un chat des suites de la contamination par le virus H5N1, dans le nord de l'Allemagne.

    L'animal a été retrouvé au cours du week-end sur l'île de Rügen, en mer Baltique, "dans une île où plus de 130 oiseaux sont morts de la grippe aviaire", a-t-elle précisé à l'Associated Press. La contamination est donc "exceptionnelle".

    Jusque-là, selon Jeanne Brugère-Picoux, seuls des tigres et des léopards avaient été infectés par le virus H5N1 en Thaïlande en 2003, après avoir été nourris de carcasses de poulets malades dans un zoo.

    "Tout comme le chien, le chat n'est pas sensible au virus influenza", a-t-elle expliqué, tout en mettant en garde contre le fait de "laisser divaguer les chats dans l'Ain, là ou les oiseaux sont morts".

    De son côté, Philippe Vannier, directeur de la santé animale de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), a de son côté expliqué sur TF1 qu'à partir du moment où "un chat va manger un cadavre d'oiseau mort d'influenza aviaire, il y a des plumes qui volent, il y a des aérosols qui sont générés et donc, dans ces cas-là, la voie de contamination la plus probable est aérienne et non digestive."

    "Il n'y a aucune démonstration que des chats contaminés qui sont jusqu'à présent extrêmement rares, puissent contaminer l'homme puisque pour que l'homme s'infecte, il faut une exposition forte et efficace. Cela veut dire un contact prolongé et étroit avec un grand nombre de volailles infectées", a ajouté Philippe Vannier.

    Le Pr Jean-Philippe Derenne, chef du service de pneumologie et réanimation à l'hôpital parisien de la Salpêtrière, a observé pour sa part que "le chat pouvait être contaminé par le virus H5N1". Interrogé sur France 2, il a déclaré: "le problème du chat est qu'il aime bien courir derrière les oiseaux et que les oiseaux peuvent aussi être contaminés par le virus. Dans les endroits où il y a une possibilité de nombre important d'oiseaux atteints par le virus, je crois que c'est de bonne précaution de faire en sorte que les animaux ne tombent pas malades, donc que les chats ne contractent pas la maladie".

    On sait que le chat peut transmettre le virus à d'autres chats. Actuellement, il n'y a pas d'éléments qui permettent de considérer que le chat puisse transmettre la maladie à l'homme. Néanmoins, il y a une prudence à avoir. Cette prudence est liée au fait que en particulier les enfants ont un contact extrêmement étroit avec leur chat. AP

  • Je souhaite de tout coeur que nos pauvres chats ne soient pas atteints, personnellement, j'en ai 4 dont un qui sort dans le jardin, les autres ne sortent pas et j'ai un chien. Je suis consciente que le seul chat qui sort peut amener le virus aux autres qui sont toujours enfermés ! je croise les doigst pour qu'on ne parle plus de tout ceci, comme la vache folle ! du jour au lendemain, ça été terminé.

  • pour l'instant claudine le risque est minime!
    il ne faut pas paniquer!
    helas la grippe aviaire restera d'actualité pour un certain temps!

  • je me pose un equestion mr le véto parano en 2004/2005
    la grippe existait-elle?

  • Sais-tu que le virus de la grippe aviaire a été « découvert » il y a 9 ans
    au Vietnam ?

    Sais-tu que depuis ce temps seulement 100 personnes sont mortes DANS TOUT LE
    MONDE DURANT TOUTES CES ANNEES ?

    Sais-tu que ce sont les nord-américains qui donnèrent l'alerte quand à
    l'efficacité du TAMIFLU (antivirus humain)comme préventif ?

    Sais-tu que le TAMIFLU soulage seulement quelques symptômes de la grippe
    commune ?

    Sais-tu que son efficacité face à la grippe commune est remise en question
    par une grande partie de la communauté scientifique ?

    Sais-tu que face à un SUPPOSÉ virus mutant comme le H5N1 le TAMIFLU
    soulagera à peine la maladie ?

    Sais-tu que la grippe aviaire jusqu'à aujourd'hui affecte seulement les
    oiseaux ?

    Sais-tu qui commercialise le TAMIFLU ? Les laboratoires ROCHE

    Sais-tu à qui ROCHE a acheté la patente du TAMIFLU en 1996 ? GILEAD SCIENCES
    INC.

    Sais-tu qui était le président de GILEAD SCIENCES INC et qui est toujours
    aujourd'hui le principal actionnaire ?
    DONALD RUMSFELD, actuel Secrétaire à la Défense des USA !!!!!!!

    Sais-tu que la base du TAMIFLU est l'anis étoilé ?

    Sais-tu qui s'est gardé les 90% de la production mondiale de cette plante ?
    ROCHE

    Sais-tu que les ventes de TAMIFLU sont passées de 254 millions en 2004 à
    1000 millions en 2005 ?

    Sais-tu combien de millions en plus peut gagner ROCHE dans les prochains
    mois si ce commerce de la peur continue ?


    Le résumé du conte est le suivant :
    Les amis de Bush décident qu'un produit pharmaceutique comme le TAMIFLU est
    la solution pour une pandémie qui ne s'est pas encore produite et qui a
    causé la mort de 100 personnes en 9 ans dans le monde entier. (moins que les
    accidents mortels d'une seule journée dans un pays moyen !!!!!!)
    Ce produit pharmaceutique ne soigne pas la grippe commune.
    Le virus n'affecte pas l'homme dans des conditions normales.
    Rumsfeld vend la patente du TAMIFLU à ROCHE qui lui paye une fortune. Roche
    acquiert les 90% de la production de l'anis étoilé, base de l'antivirus.
    Les gouvernements du monde entier menacent d'une pandémie et achètent à
    ROCHE des quantités industrielles du produit.
    Nous finissons par payer le médicament et Rumsfeld, Cheney et Bush font le
    commerce...

    SOMMES-NOUS FOUS OU SOMMES-NOUS IDIOTS ?

  • merci sarah pour ces precisions;)

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