L'ECUME DE LA FURIE
Debout
Bien debout !
Face au vent
Dans la tempête
Je guette l’horizon
Horizon gris…noir …menaçant !
L’écume des vagues rince mes larmes
Larmes sèches… invisibles…douloureuses
J’observe cette scene d’amour et de passion
Une passion torride…
Entre cette mer déchainée et ces rochers millénaires
Une passion partagée
Dans cette mer contre ces rochers
Un amour ensoleillé
Une envie instantanée
Entre le passé et le présent je me perds
Je remémore cet amour éphémère
Et je crie
Je crie…contre vent et tempête
aie…j’ai mal…j’ai réellement mal… un mal qui ronge, froisse et mutile …
je crie…je crie…un cri qui jailli du fin fond de mon être…un cri chargé de colère…un cri chargé d’amertume…un cri animal…un cri venu d’outre monde…un cri de désarroi…d’incompréhension…de lassitude…
Je crie ma colère contre moi…contre nous…contre elle… contre le soleil qui nous a chauffés, contre la lune qui nous a illuminés, contre la terre qui nous a caché…contre tout l’univers …notre univers…
Avec ce cri…mes sentiments se libèrent…mes idées s’éparpillent…mon être se dissipe…le temps d’un instant…le temps de l’expiration…le temps d’un battement d’aile d’un papillon.
Le temps s’arrête !
Je ne sens plus le vent sur mon visage
Ni l’écume de cette furie
Je suis dans l’œil du cyclone !
Et je suis encore debout !
....
Commentaires
Je marche éternellement sur ces rivages, entre le sable et l'écume.
Le flux de la marée effacera l'empreinte de mes pas, et le vent emportera l'écume.
Mais la mer et le rivage demeureront éternellement.
Ils me disent dans leur éveil: « Toi et le monde dans lequel tu vis n'êtes qu'un grain de sable sur le rivage infini d'une mer infinie. »
Et dans mon rêve je leur réponds : « Je suis la mer infinie, et tous les mondes ne sont que des grains de sable sur mon rivage. »