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VIH

  • le prix nobel de la medecine pour deux français et un allemand

    Le prix Nobel de médecine a récompensé lundi les travaux de chercheurs sur deux grands fléaux des temps modernes: le sida avec les Français Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier, et le cancer avec l'Allemand Harald zur Hausen

    Les deux scientifiques français ont été couronnés pour avoir découvert le virus immunodéficitaire (VIH) responsable du sida et qui a déjà tué 25 millions de personnes à travers le monde, ont indiqué les attendus du comité Nobel à Stockholm.

    Dans ses recherches séparées, l'Allemand a identifié le virus responsable du cancer du col de l'utérus qui touche chaque année 500.000 femmes dans le monde.

    La découverte de Mme Barré-Sinoussi, 61 ans, et du professeur Montagnier, 76 ans, "a été essentielle à la compréhension actuelle de la biologie de cette maladie et à son traitement antirétroviral", selon le comité, qui ne mentionne pas le professeur américain Robert Gallo, souvent considéré comme le co-découvreur avec Luc Montagnier du rétrovirus.

    La maladie a fait son apparition en 1981 et la polémique entre les deux professeurs sur la paternité de la découverte avait débordé sur un différend entre Washington et Paris.

    Sans minimiser le travail de Gallo, un des responsables du comité, Hans Joernvall, a souligné à l'AFP que ce dernier et les Français étaient désormais "d'accord que la découverte (avait) été faite à Paris". Pour le Nobel, pas question de raviver la polémique.

    Luc Montagnier a dédié sa récompense "à tous les malades du sida" et annoncé un "vaccin thérapeutique" d'ici à quatre ans.

    Apprenant la nouvelle lors d'une conférence internationale à Abidjan, le professeur français, visiblement ému, a ajouté qu'il cherchait maintenant "des traitements complémentaires qui vont permettre d'éradiquer l'infection ".

    M. zur Hausen, 72 ans, ancien directeur du centre de Recherches sur le cancer en Allemagne, a isolé le "virus du papillome humain" ou papillomavirus (VPH), responsable du cancer du col de l'utérus, deuxième type de cancer le plus répandu chez les femmes.

    "Ce prix signifie beaucoup pour moi parce que d'un côté, c'est un domaine passé de plus en plus au premier plan dans la recherche sur le cancer, c'est-à-dire celui du rôle des agents infectieux dans le cancer, qui a été récompensé", a-t-il déclaré.

    Mme Barré-Sinoussi, professeur de virologie à l'Institut Pasteur et M. Montagnier, professeur de virologie à l'Université de Paris, ont réussi dès 1983 à isoler le nouveau rétrovirus humain, aujourd'hui connu sous le nom de VIH, responsable du sida.

    "L'importance de leur travaux doit être considérée dans le contexte de l'épidémie omniprésente dans le monde et qui affecte près d'1% de la population", note encore le comité Nobel.

    On estime que 33 millions de personnes séropositives vivent actuellement dans le monde.

    "J'avoue que j'étais à 100 lieues de m'attendre à cette nouvelle" a déclaré Mme Barré Sinoussi, ajoutant avoir, après 1983, consacré "entièrement sa carrière à la recherche sur le virus".

    Le président français Nicolas Sarkozy a adressé "ses plus vives félicitations" aux trois lauréats du Nobel, estimant que le prix est "un encouragement à poursuivre les réformes favorisant l'excellence et l'innovation dans le domaine de la recherche".

    Le chercheur allemand recevra la moitié du prix de 10 millions de couronnes suédoises (1,02 million d'euros) et les deux autres lauréats français se partageront la seconde moitié.

    Les lauréats du Nobel recevront leur prix le 10 décembre à Stockholm et à Oslo pour celui de la paix

  • L'ADN du chat décodé par des chercheurs américains

    C'est une belle avancée scientifique, enfin le genome des chats est décodé, ça ouvre la voie à de nouveaux traitements surtout d'autres voies de recherche contre le HIV et le SARS. il faut savoir qu'il existe une maldie d'immuno diffescience chez le chat comparable au HIV et qu'il existe un vaccin contre cette maladie feline. 

    Des chercheurs américains ont en grande en partie séquencé l'ADN d'un chat, une avancée qui pourrait permettre de soigner des maladies félines et humaines.

    Une vingtaine d'animaux, parmi lesquels des chiens, chimpanzés, rats, souris et vaches ont déjà vu leur ADN décodé. Mais le séquençage du code génétique des chats pourrait avoir de plus grandes implications pour le traitement de maladies humaines.

    Les chats peuvent en effet souffrir de plus de 200 maladies proches de pathologies humaines, telles qu'une version féline du Sida, le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) ou encore le diabète, selon le Dr O'Brien. La connaissance de l'ADN du chat pourrait donc permettre le développement de nouveaux vaccins et traitements.

    Cette étude décode environ les deux tiers de l'ADN de Cinnamon, un chat du Missouri étudié à l'université de l'Etat à Columbia. Des résultats plus complets sont attendus dans le courant de l'année prochaine.