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Science - Page 2

  • Découverte des plus anciennes preuves de vie animale sur Terre

    Les indices de vie animale les plus anciens jamais obtenus jusqu'à aujourd'hui ont été trouvés grâce à l'analyse de résidus chimiques contenus dans des roches datant de 635 millions d'années à Oman, ont annoncé mercredi des scientifiques.

    Les recherches ont également démontré l'existence de formes de vie simples à l'origine de l'évolution telles que les avait décrites le naturaliste anglais Charles Darwin, ont ajouté les auteurs de l'étude publiée dans la revue Nature.

    Les scientifiques ont analysé des molécules contenues dans les roches et découvert une forme modifiée de cholestérol produite uniquement par les éponges.

    "Il y a une profusion de preuves selon lesquelles ces éponges ont été les premiers organismes multicellulaires vivants", a expliqué Roger Summons, géobiologiste au Massachusetts Institute of Technology, qui a participé à l'étude.

    Les résultats suggèrent que ces créatures ont existé avant l'âge de glace, situé il y a environ 630 millions d'années.

    Or, a précisé Summons, de nombreux scientifiques considèrent que la période glaciaire a favorisé le développement des formes de vie complexe.

    Les formes de vie simples comme celles retrouvées dans les roches d'Oman sont nées environ 200 millions d'années avant que des plantes terrestres - par opposition aux plantes aquatiques - n'apparaissent sur Terre, a-t-il ajouté.

    Selon Summons, l'étude montre en outre la pertinence de la recherche moléculaire dans la compréhension de l'évolution, puisque les formes de vie fossiles les plus anciennes retrouvées jusqu'à présent remontent seulement à 580 millions d'années.

    source : reuter

  • la découverte d'une pierre appelée la périodite capable d'absorber le CO2

    Une roche que l'on trouve surtout au sultanat d'Oman, la péridotite, pourrait servir à absorber le dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre, et contribuer de ce fait à ralentir le réchauffement du climat mondial, rapportent des scientifiques.

    Lorsque le dioxyde de carbone entre en contact avec cette roche, il se transforme en minéraux comme la calcite.

    Selon le géologue Peter Kelemen et le géochimiste Jürg Matter, ce processus naturel de transformation peut être surcomprimé un million de fois pour fabriquer des minéraux qui pourraient contenir de façon permanente deux milliards, voire plus, de tonnes de dioxyde de carbone, sur un total de 30 milliards de tonnes émises par les activités humaines chaque année.

    Leur étude doit paraître dans la livraison du 11 novembre de la revue Proceedings of the Natural Academy of Sciences (Actes de l'académie de sciences naturelles).

    La péridotite est la roche la plus répandue dans le manteau terrestre, couche située juste sous l'écorce terrestre. Elle affleure cependant en certains endroits du globe, notamment au sultanat d'Oman, pays situé non loin de la région du Golfe qui dégage de grandes quantités de CO² en produisant des énergies fossiles - gaz naturel, pétrole.

    "Être non loin de toutes ces infrastructures pétrolières et gazières n'est pas une mauvaise chose", a dit Matter dans une interview.

    Les deux scientifiques, tous deux membres de l'Observatoire Lamont-Doherty à l'université Columbia de New York, déclarent qu'ils pourraient lancer le processus de stockage de CO² par la péridotite en procédant à des forages et en injectant dans la roche de l'eau chaude contenant du dioxyde de carbone pressurisé.

    Ainsi, selon eux, quatre à cinq milliards de tonnes de CO² pourraient être stockés dans le sol près d'Oman, en recourant à la péridotite, en parallèle à une autre technique utilisant des "arbres" de synthèse qui absorbent le dioxyde de carbone présent dans l'atmosphère.

  • le premier chat fluo suite à une modification génétique

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    Incroyable mais vrai;)
    ça sera peut etre le prochain trip des boites à IBIZA;)

    Créé par des chercheurs travaillant sur un remède contre la mucoviscidose, ce chat surprenant a été génétiquement modifié. Son génome comprend désormais le gène de la GFP (Green fluorescent protein), qui lui confère la propriété étonnante de "briller" dans le noir, sous la lumière UV.

    The green fluorescent protein (GFP) is composed of 238 amino acids (26.9 kDa), originally isolated from the jellyfish Aequorea victoria that fluoresces green when exposed to blue light. The GFP from A. victoria has a major excitation peak at a wavelength of 395 nm and a minor one at 475 nm. Its emission peak is at 509 nm which is in the lower green portion of the visible spectrum. The GFP from the sea pansy (Renilla reniformis) has a single major excitation peak at 498 nm. In cell and molecular biology, the GFP gene is frequently used as a reporter of expression. In modified forms it has been used to make biosensors, and many animals have been created that express GFP as a proof-of-concept that a gene can be expressed throughout a given organism. The GFP gene can be introduced into organisms and maintained in their genome through breeding, or local injection with a viral vector which can be used to introduce the gene. To date, many bacteria, yeast and other fungal cells, plant, fly, and mammalian cells, including human, have been created using GFP as a marker. Martin Chalfie, Osamu Shimomura and Roger Y. Tsien will be awarded the 2008 Nobel Prize in Chemistry on 10 December 2008 for their discovery and development of the gree. (source wikipidia)

  • l'homme arbre : une maladie trés rare

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    Je découvre cette maladie insolite, c'est vraiment impressionnant!

    une association entre une anomalie genetique et une papillomavirose!

    Dede, 32 ans, a les membres et le visage recouverts d'excroissances grises bourgeonnantes, ses mains ayant même complètement disparu sous ce qui ressemble à un massif corallien d'une trentaine de centimètres de diamètre.

    Sa pathologie rarissime, qui l'empêche d'exercer un emploi normal, lui a valu un passage ce mois-ci dans un documentaire de la chaîne Discovery Channel. Il a aussi été recruté par des forains indonésiens qui présentent un spectacle itinérant de "monstres" humains.

    Des médecins américains ont proposé de tenter de le soigner aux Etats-Unis, mais le gouvernement indonésien y serait opposé

    Un dermatologue de l'université du Maryland, Anthony Gaspari, a examiné Dede. Il estime que le bourgeonnement verruqueux est provoqué par la combinaison d'un papillomavirus humain (HPV) et d'une anomalie génétique empêchant le corps de combattre l'infection.