Le gaz de schiste ou le suicide collectif programmé du peuple Tunisien
Pour une poignée de dollars notre Tunisie risque de devenir un immense désert pollué et impropre à toute vie Humaine ou animale et ceci en moins d’un demi siècle. Non il ne s’agit pas d’une catastrophe nucléaire mais plutôt du projet en cours d’élaboration d’extraction du Gaz de schiste de nos sous-sols par des sociétés multinationales dont ENI l’Italienne
En effet, Depuis fin 2010 les Etudes publiées dans des revues internationales (ici,ici et ici) et reprises par notre presse locale( ici, ici, ici et ici) relatent la présence d’une énorme manne gazière emprisonnée dans le schiste de nos sous-sols
Selon wikipédia Le gaz de schiste, également appelé « gaz de roche-mère » ou « gaz de shale », est une forme de gaz naturel extraite à partir de terrains schisteux (argileux sédimentaires)
Pourquoi donc s’alarmer ? on va devenir les nouveaux saoudiens et notre pays va crouler sous les pétrodollars , adieu la crise, le chômage et les problèmes sociaux…on va dire que mon article est destiné à mettre le bâton dans la roue du nouveau gouvernement qui veut trouver des solutions urgentes pour éradiquer chômage et pauvreté dans un pays assommé par plus de 30 ans de dictature et une révolution…et ben à vous de lire de juger et de choisir ce que vous allez léguer à vos enfants…la Vie ou la Mort !
Tout a commencé il ‘a quelques jours quand un ami attire mon attention sur ce sujet, je savais qu’on avait découvert du gaz de schiste mais je n’avais pas une idée précise sur l’impact catastrophique sur notre vie. Il y’ a quelques jours j’étais encore entrain de photographier impuissant un cachalot géant échoué sur la plage en réalisant l’hécatombe écologique à laquelle l’homme assiste impuissant…mais suite à mes recherches j’ai tout simplement réalisé que nous, Tunisiens on risque de disparaitre aussi…comme lui
Le danger de cette exploration ne réside pas dans le gaz extrait mais dans la technique d’extraction : Le procédé s'appuie sur le forage directionnel (souvent horizontal), associé à la fracturation hydraulique, d'un grand nombre de puits. Le forage directionnel consiste à forer non pas verticalement, mais à une profondeur et un angle qui permettent au puits de rester confiné dans la zone potentiellement productrice, comme le montre le schéma ci-dessus. La fracturation hydraulique consiste à provoquer un grand nombre de micro-fractures(une sorte de mini séismes) dans la roche contenant le gaz, permettant à celui-ci de se déplacer jusqu'au puits afin d'être récupéré en surface. La fracturation est obtenue par l'injection d'eau à haute pression dans la formation géologique, autour du point d'injection.
On ajoute des additifs dans l'eau afin d'améliorer l'efficacité de la fracturation :
- du sable de granulométrie adaptée, qui va s'insinuer dans les micro-fractures et empêcher qu'elles se referment ;
- des biocides destinés à réduire la prolifération bactérienne dans le fluide et dans le puits ;
- des lubrifiants qui favoriseront la pénétration du sable dans les micro-fractures ouvertes par la pression de l'eau ;
- des détergents qui augmentent la désorption du gaz et donc la productivité des puits.
Selon des études Américaines plus de 700 additifs très polluants sont utilisés dans ces forages, la publication, le 16 avril 2010, d'un rapport parlementaire américain listant les substances chimiques utilisées pour la fracturation hydraulique aux Etats-Unis. "[Le] rapport, réalisé par les démocrates de la Commission de l'énergie et du commerce de la Chambre des Représentants américaine est présenté comme 'l'inventaire national le plus complet' à ce jour sur la chimie utilisée par l'industrie des gaz de schiste" et qui finissent pas contaminer toute la nappe phréatique. certains sont extrêmement toxiques, comme le benzène et le plomb."
Par ailleurs, le rapport révèle que l'additif le plus couramment utilisé est "le méthanol qui a été utilisé dans 342 produits de fracturation hydraulique [et qui] est un polluant atmosphérique dangereux et fait partie de la liste des produits candidats à une réglementation potentielle dans le cadre de la loi pour l'eau potable sûre [Safe Drinking Water Act]." Parmi les autres produits "les plus couramment utilisés", les rapporteurs ont pointé l'alcool isopropylique (dans la composition de 274 produits), le 2-butoxyethanol (126 produits) et l'éthylène glycol (119 produits).
Plus généralement, le rapport retient 29 molécules qui sont des cancérogènes connus ou suspectés, ou encadrées via loi pour l'eau potable sûre du fait des risques pour la santé humaine ou listées comme des polluants aériens dangereux sous la loi sur la qualité de l'air (Clean Air Act). Ces 29 éléments "entrent dans la composition de plus de 650 produits de fracturation hydraulique", soit environ un quart du total.
Par ailleurs, les composés de benzène, toluène, éthylbenzène et xylène (composés BTEX) apparaissent dans 60 produits de fracturation. "Chacun des composés BTEX est un contaminant contrôlé au titre de la loi pour l'eau potable sûre et un polluant atmosphérique dangereux selon la loi pour la qualité de l'air", rappellent les élus, ajoutant que "le benzène est un cancérogène connu." Entre 2005 et 2009, l'extraction du gaz de schiste aux USA s'est accompagnée de l'injection dans le sous-sol de plus de 430.000 mètres cubes (11,4 millions de gallons) de substances contenant au moins l'un des quatre composés BTEX.
Le forage et la fracturation hydraulique en particulier, nécessitent d'énormes quantités d'eau (on cite classiquement les chiffres de 10 000 à 15 000 m3 par forage). Un transport d'eau par une noria de camions citerne ou une ressource additionnelle locale doit être trouvée, ce qui peut poser une sérieuse réserve à l'exploration. on parle même que l'eau rejetée de l'exploration serait radioactive (ici)
Le mal ne s‘arrête pas là car suite à cette méthode le méthane qui sort de la roche va se mélanger à l’eau des puits, des rivières, des oueds, des fleuves qui sont à proximité et rendent cette eau impropre à la consommation humaine ( voir le film ci-dessous). déjà notre Tunisie est considérée en zone rouge de point d vue richesse hydraulique imaginez la conséquence d’une telle contamination sur les maigres réserves en eau potable Tunisienne.
les infrmations qui me manqent c'est ou ces gisements vont être exploités pour pouvoir faire une projection de leurs impact sur l'environnement.
qu'allns nous léguer à nos enfants et aux enfants de nos enfants à quoi servirai de faire la meilleure des constitutions et la meilleure des démocratie si nos enfants dans 20 à 30 ans mourront du cancer avant d'atteinde l'âge de vingt ans!!!
Le film attaché ci dessous est GASLAND c’est un documentaire sur les effets néfastes de ce type de prospection imaginez la même chose en Tunisie…les multinationales ont réussi à faire taire les voix opposantes un quart de siècle et aujourd’hui les langues se délient et les témoignages fusent de tout part pour dénoncer
poour télécharger gratuitement le film choc ( cliquez ici) sinon vous pouvez le visionnerce dessous sur dailymotion
DANGER - Gaz De Schiste. 1/7 (Doc CHOC)
DANGER - Gaz De Schiste. 2/7 (Doc CHOC)
DANGER - Gaz De Schiste. 3/7 (Doc CHOC)
DANGER - Gaz De Schiste. 4/7 (Doc CHOC) par
DANGER - Gaz De Schiste. 5/7 (Doc CHOC) par
DANGER - Gaz De Schiste. 6/7 (Doc CHOC)
DANGER - Gaz De Schiste. 7/7 (Doc CHOC)
Gasland est un film documentaire américain sorti en 2010. Écrit et réalisé par Josh Fox, il a pour objet l'impact environnemental et sanitaire de la méthode d'extraction du gaz de schiste par fracturation hydraulique
Suite à la diffusion de ce documentaire, des doutes sont apparus quant à l’exactitude, l’attention aux détails et la justification de certains faits. Mais la profession pétrolière n’est pas la seule à avoir avancé des contre-arguments : Kiran Stacey, journaliste au Financial Times et spécialiste des questions économiques liées à l’énergie et à l’environnement, est également revenu sur plusieurs éléments clés du film :
- En ce qui concerne les scènes montrant des personnes enflammant le gaz contenu dans l’eau du robinet, l’auteur du documentaire ne démontre pas que la présence de gaz soit bien due au forage, ou que cela rende l’eau impropre à la consommation.
- D'après le journaliste, les témoignages de phénomènes naturels étranges tels que l'eau bouillonnante aperçue dans le film ne seraient pas nouveaux. Aux débuts de l’exploration pétrolière, les prospecteurs étaient souvent guidés dans leurs recherches par des autochtones leur indiquant de telles émanations de gaz.
- Le film n’apporte pas de témoignage de médecins ou autres experts qui confirmeraient le fait que les symptômes de troubles mentaux rapportés par certains résidents soient imputables à l’exploitation du gaz.
Josh Fox a cependant réfuté point par point les accusations d'inexactitude portées contre son film en se basant notamment sur des avis d'experts . Il y précise entre autres :
- En ce qui concerne les scènes montrant des personnes enflammant le gaz contenu dans l’eau du robinet et le fait qu'il puisse s'agir de remontées naturelles : l'analyse de l'eau de Dimock notamment, opérée par le PA DEP (Pennsylvania Department of Environmental Protection) révèle qu'il s'agit de gaz thermogénique venu des couches géologiques profondes (celles qui sont concernées par le forage) et non de gaz biogénique susceptible de remonter naturellement. À Dimock toujours, les tests effectués avant les forages ne révèlent pas la présence significative de gaz dans l'eau. En outre, les échantillons prélevés aux robinets révèlent également la présence de substances chimiques liées avec l'activité de forage. Enfin, les personnes interviewées par Josh Fox déclarent toutes que le phénomène est apparu consécutivement au forage, et récusent l'idée que le phénomène était préexistant.
- En ce qui concerne le fait que l'eau soit propre à la consommation : dans Gasland, on voit à plusieurs reprises des représentants des compagnies de forage ou des agences environnementales prétendre que l'eau est potable, et refuser de boire les échantillons que leur propose Josh Fox.
- En ce qui concerne les troubles neurologiques subis par certains résidents en raison d'une forte concentration de méthane (dégagé par l'eau du robinet entre autres), l'Agency for Toxic Substances and Disease Registry (agence officielle) précise que la présence de méthane dans l'air en grande quantité peut entraîner des « maux de têtes, des nausées, des lésions cérébrales et éventuellement la mort », ce qui correspond aux pathologies signalées par des personnes interrogées dans le film (mort exceptée).
Mise à jour du 26/02/2012
intervention récente de l'ingénieur en géologie québécois Marc Durand dans une émission radio ou pour la première fois il parle des conséquences géologiques d'une telle exploration :
- partie 1 : http://lagrandeequation.ca/spip.php?article23
- partie 2 : http://lagrandeequation.ca/spip.php?article24
La France dit non au gaz se schiste
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